Qui est le plus grand milliardaire du Mali ?

Seydou Kane est un magnat de l'immobilier, Seydou Kane a une fortune estimée à plus de 50 milliards de FCFA. Il est également actif dans les secteurs de l'agroalimentaire et du pétrole. Ces individus représentent le summum du succès entrepreneurial au Mali. Ils sont des figures centrales dans divers secteurs clés qui alimentent l'économie malienne, notamment l'agriculture, l'exploitation minière, l'énergie, et les transports. Le Mali, malgré son statut de l'un des pays les plus pauvres du monde, a une poignée d'individus qui ont réussi à s'ériger en magnats du monde des affaires et de la politique. Ils participent activement à la croissance du pays et représentent un contraste saisissant avec le revenu annuel moyen de $1,500. Voici une liste des 10 personnes les plus riches au Mali. Mamadou Sinsy Coulibaly, PDG du groupe KLEDU, a bâti un empire dans divers secteurs, notamment l'audiovisuel et les nouvelles technologies. Il est également le président du Conseil National du Patronat du Mali. Mossadeck Bally a hérité de la fortune de son père, Sidi Boubacar Bally. Ibrahima Diawara est le PDG du groupe IBI, une entreprise aux activités diversifiées, allant du transport à l'énergie. Son groupe réalise un chiffre d'affaires moyen de 50 millions d'euros. Basseydou Sylla a également des investissements dans l'immobilier et l'agroalimentaire. Georges Harage est le PDG de plusieurs entreprises industrielles, notamment la SOMAFAM et l'IMETAL. Il est considéré comme l'industriel le plus en vue du Mali. Alou Tomota, le PDG des Industries Graphiques, est le premier employeur privé du Mali. Cyril Accar a diversifié ses activités dans le commerce général, l'hôtellerie, et la meunerie. Mandjou Simpara est le représentant exclusif de la marque Samsung au Mali. Ces individus ont réussi à s'ériger en magnats du monde des affaires et de la politique et participent activement à la croissance du pays.

Mansa Moussa, empereur malien du XIVe siècle, a amassé une fortune estimée entre 400 et 600 milliards de dollars en données corrigées de l’inflation. Il est rapporté qu’en 1324, lors de son arrêt au Caire sur la route de La Mecque, le « Roi des rois » aurait distribué tellement d’or qu’il aurait dévalué la monnaie locale et provoqué une crise financière dont l’Égypte mit plus de dix ans à se remettre. Sous le règne du « Roi des rois », l’empire malien [qui s’étalait sur 3 000 kilomètres à travers l’Afrique de l’Ouest, de l’océan Atlantique jusqu’au Niger actuel en passant par le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée- Bissau, la Guinée et la Côte d’Ivoire, NDLR] impressionnera jusqu’en Europe, s’invitant – à travers la représentation centrale de son souverain tenant un globe d’or symbole de sa richesse – sur l’Atlas catalan d’Abraham Cresques [une référence importante pour les navigateurs de l’époque médiévale, qui dépeint la vaste route de commerce traversant le Sahara, NDLR] et jusque dans les pages du Pantagruel de Rabelais. La déflation de l’or que ses dépenses et dons fastueux ont entraînée au XIVe siècle n’est pas sans évoquer les fluctuations des marchés boursiers actuels, où un tweet peut bouleverser la valeur d’une entreprise. Selon SmartAsset.com en effet, la baisse de la valeur de l’or due au pèlerinage à La Mecque de Mansa Moussa aurait causé des pertes avoisinant les 1,5 milliard de dollars au Moyen-Orient.