Nous héritons des conséquences de certains actes qui peuvent remonter à la nuit des temps ou à une période plus proche. Il s’agit, non de l’hérédité juridique d’une culpabilité, mais de l’héritage, inscrites en profondeur dans notre âme, des conséquences de fautes passées. La prière pour les défunts est accompagnée par l’aumône, des offrandes faites aux pauvres et à toute personne de notre entourage et de notre famille, selon la coutume orthodoxe. Prenons ainsi très au sérieux la prière régulière et fréquente pour les défunts : notre conscience – et notre inconscient – en seront purifiés et allégés. Toute personne qui entre dans le repentir, par la prière, le jeûne, la veille, par la haine du péché et par le pardon des offenses, se purifie de ses propres fautes et, simultanément lave le péché de ses ancêtres. Ce que je fais pour moi-même, je le fais pour toute ma lignée. La très grande importance accordée aux offices pour les défunts, pendant le grand Carême, tous les samedis de l’année et, finalement, en tout temps, dans toute célébration liturgique, tient à cette mission impérieuse qui est la nôtre : implorer le Seigneur pour les fautes de nos pères, de tous ceux dont nous prononçons les noms ; ces fautes que Lui seul connaît vraiment.