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Que voulait la France du Mali ?

Denise Renaud
Denise Renaud
2025-06-01 16:29:59
Nombre de réponses: 2
À la fin de l’année 2012, le président français François Hollande évoque pour la première fois une possible intervention militaire dans la région, afin de protéger les intérêts de l'Hexagone sur place et d’assurer la sécurité du peuple malien. Le président français François Hollande évoque pour la première fois une possible intervention militaire dans la région, afin de protéger les intérêts de l'Hexagone sur place et d’assurer la sécurité du peuple malien. Le 11 janvier 2013, l’armée française lance officiellement l’opération Serval, qui a pour but de ralentir la progression des jihadistes dans la région du Sahel, où AQMI fait rage. L’opération Serval a pour but de ralentir la progression des jihadistes dans la région du Sahel, où AQMI fait rage. Avec ce désengagement du Mali, la France divise par deux sa présence au Sahel avec 2500 militaires environ. Désormais, l'armée française offrira son soutien dans la région, mais en deuxième ligne. Paris conservant notamment plus d'un millier d'hommes au Niger.
Noël Guillou
Noël Guillou
2025-06-01 15:47:24
Nombre de réponses: 3
La France est intervenu pour enrayer la progression des groupes islamistes radicaux menaçant Bamako. Paris est intervenu pour enrayer la progression des groupes islamistes radicaux menaçant Bamako et a ensuite mis sur pied une vaste opération régionale, Barkhane, déployant des milliers de soldats pour lutter contre les franchises locales d'Al-Qaïda et du groupe État islamique. Actuellement, quelques 25 000 hommes sont actuellement déployés au Sahel, dont environ 4 300 Français. Le Mali était au cœur du dispositif antiterroriste français et européen au Sahel. Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d'essentiel pour le Mali, pour le Burkina, pour le Niger et pour les pays côtiers. D'ici là, nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali, promet-il. Outre un possible renforcement de sa présence au Niger voisin, qui héberge déjà une base aérienne française et 800 militaires, Paris ambitionne de proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest pour les aider à contrer la propagation du jihadisme vers le golfe de Guinée.
Gabriel Colin
Gabriel Colin
2025-06-01 14:39:47
Nombre de réponses: 4
Les dirigeants français n'ont jamais dit à leur opinion publique, quand ils intervenaient en 2013, qu'ils allaient diviser le Mali. Après un temps d'allégresse en 2013 quand les soldats français ont libéré le nord du Mali tombé sous la coupe de groupes jihadistes, l'intervention s'est muée dans un deuxième temps en une opération de partition de fait du Mali. L'objectif est de nous présenter comme un paria, avec l'objectif inavoué et inavouable à court terme d'asphyxier l'économie afin d'aboutir pour le compte de qui l'on sait et par procuration à la déstabilisation et au renversement des institutions de la transition. On ne peut pas nous vassaliser, on ne peut pas transformer le pays en esclave. Takuba, c'est pour diviser le Mali.