:

Quel est le mode d'organisation administrative du Mali ?

Margaud Teixeira
Margaud Teixeira
2025-06-09 22:45:10
Nombre de réponses: 4
Le pays compte désormais un district, 19 régions, 156 cercles et 466 arrondissements dont 6 du district de Bamako. Les autorités de la transition ont donné une nouvelle configuration de l’organisation administrative du Mali. En plus des anciennes régions au nombre de huit, se sont ajoutées 11 nouvelles régions qui sont: Taoudéni, Ménaka, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza, Bandiagara. Sans oublier le district de Bamako, où désormais 6 cercles, 6 arrondissements, 6 communes et 99 villages, fractions et quartiers. C’est une nouvelle organisation administrative du territoire proposée par les autorités de la transition dans le cadre de la réorganisation territoriale. Donc, au total, le Mali aura désormais 19 régions plus le district de Bamako, 156 cercles, 466 arrondissements, 807 communes et 12 712 villages, fractions et quartiers.
Matthieu Aubert
Matthieu Aubert
2025-06-09 20:19:15
Nombre de réponses: 3
Le Comité militaire de Libération nationale estimait qu’aucune action de redressement économique et d’assainissement financier ne saurait se parfaire sans une réorganisation fondamentale des structures de l’Etat ainsi que des méthodes et procédures de l’administration malienne. La Commission Nationale de Réforme Administrative était composée de hauts fonctionnaires ayant une grande expérience et de larges connaissances des réalités du pays. La Commission Nationale de Réforme Administrative placée sous la présidence et l’autorité du ministre chargé du Travail et de la Fonction publique, fut formellement. A partir de 1973, après introduction d’une nouvelle requête pour une prolongation de l’assistance du PNUD l’exécution du projet fut confiée au Département de la Coopération Technique pour le Développement. La mise en place de celle-ci fut effective au mois de juillet à l’issue d’une conférence nationale des cadres présidée par le Chef de l’Etat et au cours de laquelle fut exposée davantage la mission générale de la Commission Nationale de Réforme Administrative. Une première intervention du PNUD a été octroyée par le canal d’un projet BIT, opérationnel à cette époque, ce qui a permis l’arrivée rapide d’experts d’une société d’ingénieurs-conseils avec lesquels une convention était passée. Au cours d’une première période, la CNRA a fonctionné de manière informelle à travers trois sous-commissions, chacune compétente pour un certain nombre de départements ministériels. Cette approche a permis d’obtenir un diagnostic rapide sur chaque département ministériel, de préparer à partir de ces documents un rapport de synthèse et de dégager ainsi les grandes orientations pour une réforme en profondeur. Afin de créer une certaine contradiction stimulante, de pouvoir bénéficier également d’expériences extérieures et faciliter le transfert et l’introduction de techniques nouvelles, le Gouvernement décidait de solliciter l’intervention du PNUD afin que des experts étrangers puissent assister la CNRA dans l’accomplissement de sa mission.