Quelle est la politique malienne de planification familiale ?

La campagne vise, pendant un mois, à recruter 265 mille utilisatrices de produits PF afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif de 30 % de taux prévalence contraceptive d’ici 2023. Le plan d’actions national budgétisé pour la planification familiale élaboré avec la contribution technique et financier de l’UNFPA pour un coût de 72 milliards FCFA, vise un objectif de 30 % de TPC d’ici 2023. Pour l’atteinte de l’objectif de 30 % de TPC, il va falloir une augmentation régulière des investissements dans la PF, la mise en place de partenariats solides, le renforcement du leadership et de la coordination des intervenants et une orientation des actions davantage vers les populations, notamment les jeunes et adolescents. La mise en œuvre du PANB-PF devrait permettre d’éviter 582.000 grossesses non désirées, 208.000 avortements à risque et 2.500 décès maternels.

Le Mali a réalisé des progrès significatifs en matière de planification familiale au cours de la dernière décennie, l'utilisation des contraceptifs étant passée de 6 % en 2012 à 16 % en 2018. Le Mali a élaboré une stratégie nationale de planification familiale qui vise à accroître l'accès et l'utilisation des services de planification familiale, à améliorer la qualité des soins et à garantir la disponibilité d'une gamme de méthodes contraceptives.

La politique malienne de planification familiale vise à accroître l'accès et l'utilisation des services de planification familiale, à améliorer la qualité des soins et à garantir la disponibilité d'une gamme de méthodes contraceptives. Les dirigeants du Mali envisagent un pays où les besoins en planification familiale des femmes, des adolescents et des jeunes, y compris les groupes vulnérables, sont pris en charge grâce à l’accès à l’information et à une offre de services abordables et de qualité couvrant toute la gamme des méthodes contraceptives modernes, dans le respect des droits de l’homme et de la responsabilité du programme de planification familiale. Intégrer la santé sexuelle et reproductive et la planification familiale dans toutes les politiques et cadres stratégiques dans le domaine de la population et du développement au Mali. Réviser le taux de prévalence contraceptive à 40% à l’horizon 2030. Réduire les besoins non satisfaits en matière de santé sexuelle et reproductive et de planification familiale chez les adolescents et les jeunes. Garantir l’accès aux produits contraceptifs pour tous, y compris dans les situations de crise. Assurer la continuité des services de santé reproductive et du service de santé reproductive des adolescents et des jeunes dans les situations d’urgence. Financer annuellement au moins 20% des besoins d’achat de produits contraceptifs sur le budget de l’État jusqu’en 2025.