La pluie radioactive n'est pas directement mentionnée dans le texte fourni, mais on y parle de la présence de particules radioactives dans les poussières sableuses venues du Sahara. Le ciel poussiéreux pourrait être radioactif, avec la présence de particules de Césium-137, un résidu d’essais nucléaires français datant des années 60. Les scientifiques ont constaté que les niveaux de Césium-137 dans l’air étaient supérieurs à la normale. Comme tous les sols de l’hémisphère nord, ceux du Sahara sont marqués par les retombées issues de l’ensemble des essais nucléaires atmosphériques effectués dans les années 1960. Ces retombées globales proviennent de plusieurs centaines d’essais atmosphériques réalisés par l’URSS, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni. Le problème est que les sables du Sahara ont de la mémoire, que les particules de Césium-137 ont une durée de demi-vie de 30 ans et que l’on se retrouve donc à chaque épisode de ce type avec des niveaux de césium légèrement supérieurs à la normale, lorsque ces particules retombent en France. Les dépôts en France ces jours-ci semblant plus importants que les années précédentes, il serait utile, à titre d’information et de précaution, d’aller mesurer dans les jours qui viennent les concentrations de césium 137 dans ces boues afin de s'assurer qu'il n y a pas de risque sanitaire. En février 2021, le même épisode avait parcouru l’Hexagone, et les autorités compétentes avaient alors analysé des échantillons de sable prélevés sur les voitures, avec des résultats inquiétants. Dans son rapport, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire avait expliqué l'origine de la présence de cette substance, mais jugeait "négligeable" l'impact sanitaire des poussières radioactives, les particules étant présentes en faible quantité.