Notamment en plongeant en apnée jusqu’à plusieurs mètres de profondeur.
Une fois leur godet rempli, les pêcheurs de sable le vident dans une barque capable d'en transporter plusieurs mètres cubes.
L’agitation fréquente du fond due aux prélèvements de sable augmente aussi la turbidité de l’eau, ce qui perturbe la reproduction des poissons et réduit la productivité de la pêche.
Ce phénomène ainsi que l’abaissement du lit lui-même fragilisent les ouvrages d’art, tels les ponts, les digues et les quais qui aménagent l'espace fluvial.
Le Niger creuse son lit, ce dont témoignent tant les riverains que l’évolution de la courbe de tarage de la station hydrométrique malienne de Koulikoro.
Cet abaissement du lit du Niger est dû au prélèvement excessif de sable et de graviers par les « pêcheurs de sable ».
À la saison sèche, lorsque le sable dont sont constituées les berges émerge, des camions peuvent être chargés directement.
Toutefois, la plus grande masse est ramassée le reste du temps par des ouvriers qui collectent le sable à la main.