La vie se déroule quasi normalement à Bamako, avec peu de criminalité.
La petite délinquance qu’on y observe se caractérise surtout par des vols sont mais sans susciter une inquiétude particulière parmi des habitants de la capitale malienne.
Malgré cela, un risque d'attentat terroriste ciblant potentiellement le gouvernement ou les symboles de l'État malien existe, de même que le risque d’enlèvement qui pourrait potentiellement cibler les occidentaux.
La ville est décrite comme relativement sûre, permettant des déplacements libres, bien que certains quartiers défavorisés connaissant de la délinquance et du banditisme soient à éviter.
Selon un dernier baromètre réalisé en janvier 2024, 72 % des répondants estiment que le niveau d’insécurité a diminué à Bamako durant le dernier trimestre de 2023.
Les habitants de Bamako font face à une criminalité variée, incluant le trafic de drogues, la prostitution, et le commerce d'armes, en plus de l'incivisme et de la délinquance mineure.
Les migrants ne considèrent pas Bamako comme une ville à haut risque pour eux, malgré le signalement de diverses formes de violences et des agressions, y compris des abus physiques et des détentions.
Au cours des trois dernières années (2021 – 2023), l’organisation Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED) a enregistré 15 incidents violents et deux morts à Bamako.
Des attaques armées ont ciblé parfois des localités proches de Bamako (situées jusqu’à 150 kilomètres), une tendance qui peut suggérer une intensification des attaques dans les années à venir, visant à accentuer la pression sur la capitale malienne.