Les sociétés les plus anciennes levaient déjà les yeuxyeux au ciel pour scruter les phénomènes de la voie céleste.
En Turquie, le site archéologique de Göbekli Tepe cachait pendant des millénaires un sens qui nous échappait.
Des gravures et des fresques retrouvées sur des piliers permettent aux historiens d'affirmer que les habitants de la région ont assisté, il y a plusieurs millénaires, à des événements majeurs leur ayant permis de constituer un calendrier...
Peut-être le plus ancien retrouvé à ce jour.
Dans l'hypothèse où Göbekli Tepe aurait été établi durant le Paléolithique, les archéologues estiment pertinent d'interpréter le Pilier 43 comme un hommage, une sorte de mémorial, dédié aux changements du Dryas récent.
Avec cette formidable percée, les archéologues semblent bel et bien tenir entre leurs mains l'un des premiers calendriers astronomiques conçus.
Vers 10 950 avant J.-C., un météore ou une petite comète aurait fondu vers la Terre, avant de s'écraser sur notre Planète.
L'impact d'un objet massif sur Terre est un phénomène cataclysmique du Dryas récent (10 900 à 9 700 avant J.-C.), et les œuvres anciennes retrouvées en Turquie pourraient donc former une sorte de calendrier astronomique.