Quelle est la communauté étrangère la plus nombreuse au Mali ?

Guy Chevalier
2025-06-01 14:23:48
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La communauté étrangère la plus nombreuse au Mali n'est pas explicitement mentionnée comme étant la plus nombreuse parmi les pays étrangers ayant des ressortissants au Mali, mais il est indiqué que l'immigration vers le Mali est essentiellement régionale. Les migrants sont originaires du Burkina Faso, du Ghana, de Guinée, du Bénin et du Niger, avec respectivement 23%, 13%, 10%, 9% et 8% du total des migrants. Cependant, il n'est pas possible de déterminer avec certitude quelle est la communauté étrangère la plus nombreuse au Mali car le texte ne fournit pas d'informations précises et détaillées sur ce sujet. Les données disponibles concernent davantage les migrations des Maliens à l'étranger.

Emmanuel Lefort
2025-05-22 03:16:12
Nombre de réponses
: 14
La principale destination des migrants est la Côte d’Ivoire voisine, où sont établies, selon les estimations, entre 1 million et 2 millions de personnes, la plus forte communauté malienne à l’étranger.
En France, première destination européenne des migrants du pays, on dénombre 120 000 Maliens, dont 60 % de clandestins, selon les estimations du ministère français de l’Intérieur.
L’éclatement de la crise ivoirienne et son lot de brimades contre les étrangers n’ont pas provoqué un retour massif au bercail, comme le craignaient les autorités de Bamako.
Une cinquantaine de milliers seulement ont profité du dispositif d’accueil mis en place par le gouvernement.
Près de 90 % des immigrés maliens en France sont des Soninkés originaires de la région de Kayes, au nord-ouest du pays, qui vit essentiellement grâce à l’argent envoyé de France par la diaspora et les aides des projets de développement.
Environ 7 millions d’euros ont ainsi été transférés en 2002 vers la ville de Kayes, qui, avec six agences bancaires, est aujourd’hui la deuxième place financière du Mali, après Bamako.
« L’argent de France » permet la mise en place d’infrastructures socio-économiques de base : construction d’écoles et de cases de santé, rénovation de routes, forages de puits…
Rien que dans l’Hexagone sont enregistrées 182 associations oeuvrant dans des domaines divers du développement du Mali, qui reçoivent les cotisations assidues de leurs membres.
Le gouvernement l’a compris, qui cherche à tirer le meilleur de l’émigration.
Il a ainsi organisé, du 13 au 17 octobre 2003, un « Forum de la diaspora malienne ».
Une occasion qui a réuni des représentants de la diaspora venant d’Afrique, d’Europe, d’Asie et des Amériques, ainsi que des délégations officielles en provenance des pays de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, de l’Union africaine, de l’Organisation internationale des migrations, du ministère français des Affaires étrangères.
Objectifs : permettre un dialogue entre les délégués au Forum et le gouvernement, structurer la diaspora malienne, lui faciliter l’accès à la propriété et à l’investissement au Mali, répertorier les compétences à l’extérieur (universitaires, chercheurs, cadres…), faire une place aux Maliens issus des deuxième et troisième générations de l’émigration…
Le Forum a recommandé de dynamiser le Haut Conseil des Maliens de l’extérieur, fondé en novembre 1991, pour prendre en charge les problèmes des émigrés et leur implication dans la vie du pays.
Il propose également le recensement de tous les Maliens de l’extérieur et de leurs compétences ainsi que la création d’un forum électronique pour les échanges entre les membres de la diaspora.
Les pouvoirs publics cherchent à renforcer les liens avec les migrants.
Comme en témoigne la publication du Guide du Malien de l’extérieur, fin 2003.