Le site s’étend sur près de 300 000 hectares traversés par un réseau de rivières et comprend des rapides et des chutes bordées par des forêts humides.
Le parc national de l’Ivindo dans le nord du Gabon, temple de la biodiversité, a été classé mercredi 28 juillet au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Il est le deuxième site naturel à être inscrit dans ce petit pays d’Afrique centrale recouvert à 90 % par la forêt et connu pour ses efforts de préservation de son patrimoine naturel, après le parc de la Lopé en 2007.
Le site, essentiellement intact, s’étend sur près de 300 000 hectares traversés par un réseau de rivières d’eau noire pittoresques.
Il comprend des rapides et des chutes bordées par des forêts humides intactes, ce qui en fait un paysage d’une grande valeur esthétique, rappelle l’Unesco.
Le parc abrite un certain nombre d’espèces endémiques et certains mammifères emblématiques, aujourd’hui menacés, tels que l’éléphant de forêt, le gorille, le chimpanzé, le léopard ou encore trois espèces de pangolins.
Certaines parties du site sont à peine explorées, selon l’Unesco.
Depuis plusieurs années, les autorités gabonaises ont développé une politique pour protéger la forêt tropicale d’Afrique centrale, appelée « le deuxième poumon de la Terre », après l’Amazonie.
Le pays possède treize parcs nationaux, qui couvrent 1 % de son territoire, et vingt aires marines protégées.
Le Gabon héberge près de 60 % des éléphants de forêt qui subsistent en Afrique, récemment inscrits sur la liste des espèces en danger critique d’extinction.
Le parc national de l’Ivindo est le deuxième site naturel à être inscrit dans ce petit pays d’Afrique centrale recouvert à 90 % par la forêt et connu pour ses efforts de préservation de son patrimoine naturel, après le parc de la Lopé en 2007.
Le parc national de la Lopé était le premier parc à être classé.
Aucune partie du texte ne dit lequel des treize parcs nationaux est le plus grand.