Les 3,7 habitants par kilomètre carré laissent une place importante à la nature et à la vie sauvage. Les forêts canadiennes se répartissent en forêt boréale ou taïga, sur presque la moitié du pays, la forêt némorale, et la forêt pluviale côtière. On y trouve une vingtaine d’espèces d’arbres, avec une majorité de conifères – épinettes, sapins, mélèzes et pins. Les caduques sont aussi présentes, avec des peupliers et des bouleaux. Elle accueille chaque année près de la moitié des oiseaux de toute l’Amérique du Nord, soit environ 300 espèces, dont 300 millions d’oiseaux qui viennent s’y reproduire. 85 espèces de mammifères vivent aussi ici : ours, grizzli, caribou, wapiti, castor, lynx, lièvre d’Amérique, bison des bois. Les cervidés, les sangliers, les ours, les ratons laveurs sont les habitants des lieux. Les cours d’eau regorgent de poissons dont les cinq espèces sauvages de saumon du Pacifique. L’un des oiseaux emblématiques de la forêt pluviale côtière est le pygargue à tête blanche, le très célèbre aigle américain et les mammifères les plus courants sont les ours – grizzli, Kermode et ours noir –, loups et cerfs.
Les arbres comme les bouleaux ou les saules poussent aussi, mais à l’horizontal au plus ras du sol. Les animaux résistants aux conditions de vie difficiles dans la toundra sont peu nombreux. Les cours d’eau douce sont peuplés d’ombles, le touladi, le brochet et le corégone. Les oiseaux reste le groupe le plus diversifié, mais seuls le grand corbeau, le harfan des neiges et le lagopède alpin passent l’hiver dans la toundra. Les mammifères sont moins diversifiés et seule une vingtaine d’espèces dont le renard roux, le loup arctique, le caribou, l’ours ou le lemming parcourent la toundra.
Les prairies du centre du Canada sont caractérisées par leur herbage sec et balayé par les vents. On y croise des antilopes, des wapitis, des chiens de prairie, des serpents à sonnette et le fameux bison des plaines. Le papillon monarque, aujourd’hui en voie d’extinction était également l’un des habitants les plus remarquables des prairies canadiennes. Entre terre et océan, la rencontre entre eaux salées et eaux douces dans les estuaires forment un écosystème unique en son genre. Les plantes comme les salicornes et distilchis ainsi que de nombreux micro-organismes prospèrent, pour fournir une nourriture essentielle aux poissons, puis aux oiseaux marins et aux mammifères marins comme les belugas. Le fleuve Saint-Laurent reste quant à lui un milieu privilégié pour la migration de la baleine à bosse, et la baleine boréale peuple la mer de Beaufort, en été. L’orque épaulard est présente sur les côtes est et ouest, comme le marsouin commun, et les narvals restent toute l’année dans les eaux arctiques.