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Comment se nourrir au Mali ?

Guillaume Labbe
Guillaume Labbe
2025-05-27 04:45:41
Nombre de réponses: 9
Les zones urbaines sahéliennes sont confrontées au triple fardeau de la malnutrition avec la persistance de la dénutrition, de carences multiples et la progression du surpoids et des pathologies associées. Pour améliorer l’offre alimentaire dans les villes de Niamey, Bamako et Ouagadougou, il appuie les entreprises dans le développement et la commercialisation de produits fortifiés destinés aux femmes en âge de procréer et aux enfants en bas âge, groupes les plus exposés aux problèmes de malnutrition. Une étude qualitative a été conduite dans les trois capitales pour approfondir la connaissance des pratiques de consommation des populations ciblées. Ce travail a ouvert des pistes pour développer des produits locaux adaptés et attractifs, les positionner sur le marché et construire une communication appropriée.
Auguste Gilbert
Auguste Gilbert
2025-05-27 03:48:33
Nombre de réponses: 3
La sous-alimentation est chronique au Mali et que sur ce plan la situation depuis les années soixante est plutôt détériorée. Ainsi la consommation de viande qui était de 20 kg par habitant et par an dans les premières années de Indépendance est tombée 13 kg en 1977. Les dépenses journalières moyennes par personne pour la nourriture en 1983 Bamako étaient de 65 100 CFA pour plus un tiers des ménages le kilo de riz était alors 125 CFA. Le Mali est un pays où la faim et plus encore la peur de la faim sont encore des réalités présentes et pesantes. De là comme dans beaucoup de sociétés traditionnelles où la certitude de manger est pas garantie pour chacun et pour chaque jour la présence de la nourriture est quasi obsessionnelle non seulement dans le quotidien et avant tout dans celui des femmes mais aussi dans tous les domaines de la vie sociale. Ainsi les premiers mots on apprend dans une langue inconnue ou les seuls on connaisse dans celle de étranger de passage sont toujours après bon jour viens manger.