Quelle est l'image de la femme traditionnelle ?

Roland Delorme
2025-06-11 02:27:37
Nombre de réponses: 3
Les femmes avaient aucun ornement sur elles, ni quoi que ce soit pour couvrir leur nudité, mais un bouquet de petites branches vertes, avant et derrière, coincées sous une corde qui entourait leurs tailles.
Elles portaient de grands paniers sur leurs têtes pleins de ignames.
Elles avaient aucun ornement sur elles.
Elle était vêtue aussi légèrement que son mari, elle fermait la marche, portant un mousquet et un grand panier d’ignames sur ses épaules.
Une femme portait un bambin dans un linge sur sa hanche, et un sac de portage lourd, suspendu dans son dos, qui creusait par son poids des rides profondes sur son front.
Sur sa tête un fagot de bois à préserver pour alimenter le feu dans la hutte, sur son épaule où passait le linge portant son bambin, de doubles bambous contenant l’eau à boire, tout cet attirail faisait un fardeau vraiment lourd, même si elle était enceinte.
Derrière elle marchait son maître et seigneur.

Grégoire Bouvet
2025-06-11 01:40:20
Nombre de réponses: 6
Dans les années 30 et 50, les stéréotypes ont une place très importante et dirigent la vie de nombreuses femmes, qui doivent se conformer à une image précise.
Elles sont assimilées au modèle de la « fée du logis », qui représente la femme en bonne ménagère, s’occupant de l’éducation des enfants, de la cuisine et du ménage.
Elles sont perçues comme soumises et naïves.
Cette publicité transmet l’image d’une femme soumise, bonne à faire le ménage pour le plaisir de sa famille.
Elles doivent se conformer à la taille mannequin, au teint et aux mensurations dits « parfaits ».
Une légère évolution se fait remarquer ces dernières années, les femmes avec des rondeurs qui s’assument sont mises en avant, mais le modèle de la femme mince reste encore ancré dans les esprits.

Dominique Collet
2025-06-11 01:01:16
Nombre de réponses: 5
La femme est vue dans toutes les sociétés du monde comme un être faible, fragile et vulnérable mais qui joue un rôle important dans la société. Elle est la mère, la sœur à qui il est confié le rôle d’éducatrice, de garant du bien être familial et de conseillère. Cependant, dans la société africaine et plus particulièrement dans la société burkinabè, la femme est relayée au second plan devant l’homme. Dans la société mooaga, l’histoire et la tradition orale révèle une image plus ou moins différente de la femme, elle est considérée comme l’être qui n’a ni le droit à la liberté, à la parole, à l’indépendance et à l’autonomie financière. Elle est également celle qui porte le chapeau de tous les maux de la société.