L’animisme a été défini par Edward B. Tylor comme la croyance selon laquelle la nature est régie par des esprits analogues à la volonté humaine.
Cette vision du monde est caractéristique de nombreuses cultures et religions traditionnelles.
L’animisme du Japon, nous a été rendu familier grâce aux documentaires, films d'animation, et à la littérature.
Cette forme d'animisme est enracinée dans la culture du fait du shintoïsme, qui est la religion la plus répandue.
Le shintoïsme enseigne que des esprits, ou kami, résident dans de nombreux aspects du monde naturel et humain, y compris les arbres, les rochers, les rivières, les phénomènes naturels.
Les kami sont honorés et vénérés à travers tout le Japon dans une myriade de sanctuaires shinto, des grands temples nationaux aux petits autels locaux situés près de sites naturels remarquables ou au sein des villages.
Certains écologistes ont une pensée animiste diffuse, que l'on retrouve, entre autres, dans la proposition de considérer la Terre comme Gaïa.
Mais c'est aussi le nom que James Lovelock, chimiste et ingénieur anglais, et Lynn Margulis, microbiologiste américaine, ont donné, dans les années 1970, à l'hypothèse d'une régulation de l'habitabilité de la Terre par les êtres vivants.
Cette proposition mélange une conception scientifique à un rapport métaphysique à la nature.
En dehors de toute croyance animiste, les humains et les autres êtres vivants partageant un environnement terrestre commun.