Le chiffre sept fait indéniablement partie de l’imaginaire collectif.
À commencer par les sept jours qui rythment une semaine.
Ils correspondent aux phases de la Lune qui durent environ sept jours chacune, détaille Steve Humble.
On distingue également sept péchés capitaux : luxure, avarice, envie, colère, orgueil, paresse, gourmandise et sept couleurs de l’arc-en-ciel.
Sept ans est aussi considéré comme l’âge de raison, tandis qu’en sciences, la table de Mendeleïev qui classifie les éléments chimiques a sept lignes horizontales.
Le « 7 » est supposé porter bonheur car c’est un chiffre sacré dans de nombreuses religions.
Dans la Bible, Dieu a créé le monde en sept jours.
Les pèlerins musulmans tournent sept fois autour de la Kaaba, le grand cube noir de La Mecque.
Et selon les hindous, le corps a sept sources d’énergie appelées les chakras.
Le chiffre sept est omniprésent depuis la nuit des temps et à travers de nombreux domaines.
Le scientifique de Newcastle explique alors que notre esprit peut traiter sept choses à la fois.
Nous pouvons nous rappeler de sept objets en un coup d’œil.
Cette explication contribue à la valeur symbolique du chiffre sept.
Notre capacité à traiter l’information et à nous souvenir de sept éléments à la fois est probablement une raison pour laquelle le chiffre est devenu si important dans notre culture.
Dans la mythologie grecque, l’Hydre de Lerne - la créature qu’Héraclès tue au cours de ses douze travaux - a sept têtes.
Si l’on remonte à l’Antiquité, les plus belles œuvres architecturales de la période sont au nombre de… sept !
La pyramide de Kheops, le phare d’Alexandrie, les jardins suspendus de Babylone, la statue chryséléphantine de Zeus à Olympie, le mausolée d’Halicarnasse, le temple d’Artémis à Ephèse et le colosse de Rhodes.
Même si de ces sept merveilles du monde ne subsiste aujourd’hui que la pyramide de Khéops, l’Histoire estime qu’il y en a bien eu sept.