Pourquoi 7 est le chiffre parfait ?

Il est considéré comme le numéro de la synthèse divine. Il est considéré comme le nombre "parfait ", car il symbolise le divin et l'humain. Le mythe de la création dit que Dieu a conçu le monde en 6 jours et que le septième jour, il s'est reposé, satisfait de sa création. Il est donc le symbole de la satisfaction et l'accomplissement. Le chiffre sept signale la fin d'un cycle. C'est un chiffre magique, car il permet la transformation et le développement complet de ce qu'est la vie. Dans le Tarot de Marseille, un oracle ancien réputé pour englober la nature humaine dans sa totalité, le sept est une carte de réalisation. Dans un tirage, cette carte, avec son chevalier porté par deux sphinx, représente la réussite personnelle du consultant. Le sept est un nombre tellement divin que notre corps humain et la nature elle-même sont très souvent régis par lui. Sept sont les orifices de notre visage, et c'est l'une des raisons pour lesquelles les anciens Égyptiens représentaient la vie éternelle par ce chiffre. La science estime que sept sont les années nécessaires pour que notre organisme renouvelle toutes les cellules de notre corps.

Dès le début de la Bible, le chiffre 7 est identifié à quelque chose d'achevé ou de complet. Le 7 se retrouve souvent dans des contextes impliquant la plénitude ou la perfection divine. Dans ces cas, le chiffre 7 signifie une sorte d'achèvement : un mandat divin est accompli. Le chiffre 7 représente à nouveau la complétude ou la totalité : les sept églises représentent la complétude du corps du Christ, les sept sceaux du rouleau représentent la plénitude du châtiment de Dieu sur une terre pécheresse, etc. Il y a des moments où il semble que Dieu communique l'idée de la complétude, de la perfection et de l'intégralité divines au moyen du chiffre 7. Le septième jour devait être "mis à part" pour Israël ; le sabbat était un jour saint de repos. Ainsi, dès le commencement, le chiffre 7 est notamment lié au concept de perfection spirituelle dans l'Ancien Testament, comme le rappelle le récit de la création avec Dieu se reposant le septième jour. L'ordre donné aux animaux d'être âgés d'au moins sept jours avant d'être utilisés pour un sacrifice, l'ordre donné à Naaman, atteint de lèpre, de se baigner sept fois dans le Jourdain pour être complètement purifié, et l'ordre donné à Josué de marcher autour de Jéricho pendant sept jours participent également à cette représentation symbolique.

Le chiffre 7 est associé à la chance dans l'imaginaire collectif, et ce, depuis des millénaires. Mystique, puissant, sacré, il est présent dans de nombreuses traditions, cultures et même dans les religions. Le chiffre sept représente la sagesse spirituelle, la maîtrise de l'esprit et l'introspection. Il symbolise le passage d'un état à un autre. C'est aussi le chiffre de la chance. Il prétend que ce n’est pas une coïncidence si le chiffre sept est partout autour de nous. Notre esprit peut traiter sept choses à la fois et nous pouvons nous rappeler sept objets en un coup d’œil. Et si on regarde notre tête de plus près, on constate que notre tête comprend sept orifices : les oreilles, les yeux, les narines et la bouche. Et si le chiffre 7 est un numéro fétiche, c'est tout simplement parce qu'il est omniprésent dans nos vies, et ce, depuis la nuit des temps!

Le chiffre sept est considéré comme le numéro de la chance par excellence. Qu’en est-il des raisons de cette préférence ? Ce n’est pas une raison liée à la chance, souligne Steve Humble, un des mathématiciens de l’université de Newcastle qui a mené l’étude. De nombreuses personnes ont répondu qu’elles ne savaient pas pourquoi elles préféraient le 7. D’autres ont justifié leur penchant par la théorie du psychologue George A. Miller datant de 1956, intitulée The magical number seven, plus or minus two. Miller prétend que ce n’est pas une coïncidence si le chiffre sept est partout autour de nous, rapporte Steve Humble. Notre esprit peut traiter sept choses à la fois. Nous pouvons nous rappeler de sept objets en un coup d’œil. Le chiffre sept fait indéniablement partie de l’imaginaire collectif. À commencer par les sept jours qui rythment une semaine. Ils correspondent aux phases de la Lune qui durent environ sept jours chacune, détaille Steve Humble. On distingue également sept péchés capitaux : luxure, avarice, envie, colère, orgueil, paresse, gourmandise et sept couleurs de l’arc-en-ciel. Sept ans est aussi considéré comme l’âge de raison, tandis qu’en sciences, la table de Mendeleïev qui classifie les éléments chimiques a sept lignes horizontales. Dans la littérature, la Pléiade a sept membres, la vie d’un homme, selon William Shakespeare se divise en sept âges, Blanche-Neige est accompagnée de sept nains et la planète n° 7 du Petit Prince désigne la Terre. Le 7 est supposé porter bonheur car c’est un chiffre sacré dans de nombreuses religions. Dans la Bible, Dieu a créé le monde en sept jours. Les pèlerins musulmans tournent sept fois autour de la Kaaba, le grand cube noir de La Mecque. Et selon les hindous, le corps a sept sources d’énergie appelées les chakras. Dans la mythologie grecque, l’Hydre de Lerne - la créature qu’Héraclès tue au cours de ses douze travaux - a sept têtes. Si l’on remonte à l’Antiquité, les plus belles œuvres architecturales de la période sont au nombre de… sept ! La pyramide de Kheops, le phare d’Alexandrie, les jardins suspendus de Babylone, la statue chryséléphantine de Zeus à Olympie, le mausolée d’Halicarnasse, le temple d’Artémis à Ephèse et le colosse de Rhodes. Même si de ces sept merveilles du monde ne subsiste aujourd’hui que la pyramide de Khéops, l’Histoire estime qu’il y en a bien eu sept.