Les femmes ne possèdent pas la force physique des hommes, et ne pouvaient donc pas s’adonner à la politique, une discipline parfois rude et difficile.
Comme une femme mariée a fait le vœu d’obéir à son mari, son vote serait donc le même que celui de son époux.
Le droit de vote éloignerait les femmes de leur devoir de ménagère et de mère.
Si les femmes obtiennent le droit de vote, elles seraient égales aux hommes, et ne pourraient plus bénéficier de leur protection.
Les femmes seraient surexcitées par la politique et subiraient des dépressions nerveuses.
Les femmes sont — ou devraient être — trop occupées par leurs tâches ménagères à la maison pour prendre part au jeu politique.
Si les femmes étaient sur la liste électorale, elles seraient également obligées d’être jurés si on leur demandait, et entendraient des choses que les femmes ne devraient pas entendre — comme des crimes sexuels.
Les femmes ne connaissent rien à l’économie, au commerce, à la science, à la finance, à la guerre ou aux lois, et ne peuvent donc pas contribuer à la politique.
Les femmes seraient endurcies et souillées par la politique, et deviendraient masculines et non-féminines.