:

Y a-t-il une pénurie d’eau au Mali ?

David Chretien
David Chretien
2025-06-22 20:29:51
Nombre de réponses : 13
0
La région est dépourvue d’eau potable, et les populations doivent parfois parcourir plusieurs kilomètres à pied avant d’avoir accès à un point d’eau potable. L’eau se fait si rare que la population en était réduite à boire l’eau insalubre des mares. L’accès restreint à l’eau potable représente également un problème majeur pour les centres de santé communautaires. Un des centres du cercle de Diré ne dispose pas d’eau pour permettre aux patients de boire, ni de nettoyer les salles de soins ou encore aux médecins de se laver les mains après les consultations. Les installations d’assainissement et de distribution d’eau existantes dans les régions du nord du Mali se font rares. La ville de Kidal, était victime de pénuries d’eau récurrentes, car les habitants puisaient jour et nuit l’eau d’un seul et même puits. La ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, fait foi de la problématique de l’accès à l’eau dans la région. Elle regroupe aujourd’hui plus de 14 000 habitants. Or, son système d’adduction d’eau a été construit il y a plus de 23 ans, lorsque la ville n’abritait pas plus de 6000 personnes. Elle fait donc face aujourd’hui à d’immenses besoins en eau potable et nécessite, comme de nombreuses villes du nord du Mali, une réhabilitation conséquente de ses infrastructures d’eau. Tous les problèmes que vous voyez ici sont liés à l’eau. Si l’eau n’arrive pas, nous allons partir. Sans eau il n’y a plus de vie.
Sabine Delattre
Sabine Delattre
2025-06-14 19:23:14
Nombre de réponses : 11
0
Plusieurs quartiers de Bamako sont confrontés à une pénurie d’eau depuis plusieurs jours. Si en certains endroits l’eau n’est accessible que la nuit, dans d’autres quartiers, les robinets sont à sec. C’est la même situation dans certaines localités à l’intérieur du pays. L’eau est devenue une denrée rare dans certains quartiers de Bamako. Au quartier Hippodrome souvent les coupures d’eau durent 24 heures voire 48 heures. Même s’il revient c’est en compte-goutte et c’est vers minuit et une heure. A peine on arrive à boire. Se laver, n’en parlons pas. A Titibougou ici en raison des coupures d’eau on n’a d’autres choix que d’acheter des bidons d’eau avec des charretiers. La population crie son ras-le-bol face à cette pénurie et invite les autorités à trouver une solution rapide.
Laurent Vidal
Laurent Vidal
2025-06-06 15:35:56
Nombre de réponses : 7
0
Le taux actuel d’approvisionnement global en eau est de 71, 9%. L’accès au financement et la protection des ressources restent des défis majeurs liés au secteur. Nous sommes au niveau national, d’un accès de l’ordre de 72% à peu près. En revanche il souligne que le Nord et le Centre sont des zones qui n’ont pas d’eau potable. À Diré, les installations en eau ne couvrent pas les besoins de la population selon les autorités locales. La vétusté des installations de la somagep et l’accès restreint à l’eau potable représentent un problème majeur pour les populations.
Aimée Foucher
Aimée Foucher
2025-06-06 15:22:59
Nombre de réponses : 14
0
75,5 % de la population malienne ne peut satisfaire ses besoins en eau potable. 73 % des urbains et 93,6 % des ruraux n’ont pas de système d’assainissement amélioré. L’accès aux ressources en eau représente un enjeu de taille dans le monde. L’essor démographique des 25 prochaines années s’accompagnera d’une utilisation massive de l’eau. Stopper les actions dans ces domaines, c’est infliger une double peine aux Maliens : plongés dans l’insécurité quotidienne et les inquiétudes face à l’avenir, devraient-ils aussi se voir privés d’accès au minimum vital?