Qui donne l'eau au Mali ?

Léon Guyot
2025-07-10 17:47:34
Nombre de réponses
: 12
Avant l’intervention de World Vision France, anciennement Vision du Monde, le centre de santé communautaire de Kabara et l’école du village ne bénéficiaient pas de raccordement à l’eau potable.
World Vision France et la Fondation Orange ont uni leurs forces dans le but d’améliorer l’accès à l’eau potable, à la santé et à l’éducation.
Grâce à World Vision France et la Fondation Orange, des travaux ont pu être réalisés afin d’installer une pompe reliée à des panneaux solaires, une cuve de 10m3 servant de réservoir ainsi que trois bornes fontaines dont une au sein de l’école du village.
Ces installations profitent désormais à plus de 3 000 personnes et ont réduit le risque de contracter une maladie liée à l’eau.
Afin que le projet soit durable, l’ensemble de la population est impliqué dans le suivi et l’entretien de ces infrastructures.
En plus d’un meilleur accès à l’eau potable offert par le nouveau forage et la cuve, les sanitaires des filles et des garçons ont été réhabilités afin d’offrir une meilleure hygiène aux élèves et éviter le décrochage scolaire des jeunes filles lors de leurs menstruations.
Grâce à l’arrivée d’eau, ces toilettes peuvent désormais être mieux entretenues et éviter la propagation de maladies hydriques.

Augustin Fischer
2025-07-09 22:36:37
Nombre de réponses
: 12
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL a installé une station de filtrage Veolia dans le village, garantissant ainsi un accès à l’eau potable à la population locale.
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL y a permis la construction d’un château d’eau fonctionnant à l’énergie solaire, offrant ainsi aux habitants un accès constant à de l’eau potable.

Édouard Vasseur
2025-07-02 21:10:53
Nombre de réponses
: 10
Angers et son agglomération se mobilise depuis plus de 30 ans sur des opérations d’alimentation en eau potable de quartiers de Bamako éloignés du réseau de l’opérateur national.
Les autorités et services techniques des deux villes et leurs acteurs associatifs et socioprofessionnels sont engagés.
Dans le cadre du partenariat Angers-Bamako pour l’eau potable, les besoins et les projets sont identifiés en association avec les autorités bamakoises.
La direction de l’hydraulique angevine fournit ses connaissances en hydrogéologie.
La réalisation des équipements s’appuie sur les bureaux d’études et entreprises locales.
La maitrise d’ouvrage est assurée par un coopérant d’Angers et par un agent du district de Bamako.
Ce partenariat Angers-Bamako pour l’eau potable a aussi permis de créer à Sibiri-Bougou, un quartier sud de Bamako de 10 000 habitants, un réservoir alimentant 5 bornes-fontaines d’eau potable.
Ainsi, la population n’a plus besoin de se déplacer sur des distances importantes pour s’alimenter en eau.
Pour assurer la pérennité de ces ouvrages, la population a également été sensibilisée à sa bonne utilisation.
Depuis 2006, la loi Oudin-Santini sur la coopération internationale permet aux communes et à leurs établissements de prélever jusqu’à 1 % sur leur budget pour mener des actions de coopération internationale de l’eau avec des collectivités étrangères pour installer l’eau potable ou des systèmes d’assainissement d’eaux usées.
On estime qu’ainsi sont mobilisés en France 100 millions d’euros chaque année.
Le Mali est l’un des principaux pays où s’exerce la coopération décentralisée non gouvernementale française avec les acteurs maliens du secteur de l’hydraulique et les habitants pour mener à bien des programmes d’accès à l’eau et à l’assainissement.
Malgré les doutes et les difficultés dus à l’insécurité, Pierre-Marie Grondin, directeur du pS-Eau, exhorte les collectivités françaises et les agences de l’eau, les moteurs de la coopération décentralisée pour l’eau au Mali, à ne pas laisser perdre les acquis.

Laurent Fabre
2025-06-19 02:48:31
Nombre de réponses
: 11
Eau Vive, une ONG présente depuis une trentaine d'années en Afrique subsaharienne, s'est spécialisée dans l'accompagnement des communes rurales sur ces missions clés.
Elle les aide à s'équiper en infrastructures de base, à planifier leurs actions, à gérer et à suivre leurs projets, tout en veillant aux transferts de compétences qui permettront d'assurer l'autonomie des populations au bout de quelques mois.
Dans les cercles de Kati et de Dioïla, l'ONG conduit un nouveau programme d'accès à l'eau potable qui concerne 10 communes, soit 47 villages.
Démarré en 2008 avec le soutien de l'union européenne, le projet a déjà franchi plusieurs étapes essentielles: animation dans les villages pour effectuer les enquêtes préalables et sensibiliser les populations, instauration de commissions communales pour l'eau et l'assainissement, validation des villages prioritaires, mise en place de comités de salubrité et passation des appels d'offres pour les travaux de forage.
Les phases opérationnelles - pour lesquelles la fondation Veolia a été sollicitée - peuvent dès lors être mises en œuvre en 2010 : réalisation de 12 forages et de 94 latrines familiales, fournitures de postes d'eau potable mais aussi organisation des villageois chargés de faire vivre le programme et d'entretenir les installations.
Des comités de gestion des points d'eau vont être constitués.
Dix réparateurs de pompes seront formés et répartis au sein de quatre groupements mutuels de réparation.
Enfin, des modules d'éducation sanitaire seront proposés à toute la population.
Objectif : donner à chaque commune les moyens d'accéder à l'autonomie en matière d'adduction d'eau et d'assainissement.
Au total, 83 000 personnes devraient ainsi voir leurs conditions de vie s'améliorer de manière décisive.
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