Comment se déroule la fête des ignames en pays baoulé ?

L’Ananipô est un repère culturel en terroir Baoulé. Cette fête des ignames, consacre officiellement la consommation de la nouvelle igname. Ce rite consécratoire à la consommation du nouveau tubercule, revêt un sens mystique et spirituel très profond. Il est sensé lier l’esprit des vivants à celui des ancêtres de l’au-delà. Le chef du village et les détenteurs de pouvoirs procèdent au rite solennel par des libations. Ils font donc la préparer la nouvelle igname qu’on pille pour obtenir le foufou, auquel on ajoute de l’huile rouge. Cette patte s’appelle foliè. Aux différents carrefours sur les sites d’adoration, aux abords des cours d’eau, les prêtresses et les féticheurs procèdent à l’adoration de leurs divinités. L’Ananipô est également l’occasion de sortir les fétiches en vue de les adorer. Après cela, les villageois peuvent sans risque aucun, consommer la nouvelle igname. Le rite officiel est suivi de grandes festivités populaires. A travers repas, chants et danses, la population célèbre l’igname. Véritables ripailles où moutons et poulets sont sacrifiés pour servir la cause d’une alliance mystique entre vivants et morts. Notons que la fête des ignames est également la célébration de la nouvelle année.

Chez les Baoulés, la fête des ignames ou l’Ananipô est perçue comme un moyen de rassemblement qui leur permet d’adorer leur divinité. C’est aussi l’occasion pour eux de rendre hommage à la reine Pokou qui, dans l’histoire, a dû sacrifier son fils unique pour leur permettre la traversée du fleuve pour rentrer en Côte d’Ivoire. La fête est l’occasion de communier avec les esprits des ancêtres. La fête de l’igname est d’abord une action de grâce rendue par les vivants aux esprits divins auxquels la terre doit la paix et la fécondité. La fête de l’igname est un moment de partage, de prière et d’allégresse sous la conduite du roi. La fête des ignames est une culture du peuple Akan. La fête des ignames est une fête annuelle célébrée par les ethnies Akan de la Côte d’Ivoire. La fête se déroule à des périodes différentes selon les endroits. La fête est l’occasion de communier avec les esprits des ancêtres. La fête de l’igname a un caractère spirituel et festif. La fête est également un moment de purification et de réjouissance dans la paix et l’abondance retrouvées. La Fête de l’igname a un caractère spirituel et festif. Durant la fête, la consommation de l’igname est interdite.

La fête des ignames est une manifestation culturelle vieille de plus de 300 ans. Elle est célébrée par les Akan. Elle vise trois objectifs : Elle est d'abord une action de grâce rendue par les vivants aux esprits bénéfiques auxquels la terre doit la paix et la fécondité. Elle est ensuite la commémoration des morts qui ne cessent de veiller sur les hommes et de leur procurer tout ce qui leur est nécessaire pour vivre heureux. Elle est enfin pour le peuple Akan une occasion de purification et de réjouissance dans la paix et l'abondance retrouvées. Ce documentaire présente le peuple Ndénian, sous-groupe des Akan, dans la célébration de la fête des ignames.

La fête des ignames chez les Baoulés est perçue comme un moyen de rassemblement qui leur permet d’adorer leur divinité. La fête des ignames a proprement dit est la consécration de l’igname qui va ensuite servir pour l’adoration des fétiches, des ancêtres morts, des différentes divinités. Cette consécration doit se faire par les autorités du village comme le chef du village ou les personnes mandatées à le faire. Après la consécration de l’igname, elle sera préparée et utilisée pour faire les adorations aux différentes divinités. Mais il faut savoir que l’igname se prépare en foufou uniquement, car c’est cette pâte-là qu’on utilisera pour faire les adorations aux différents esprits. A la fin de ces adorations, après que les esprits aient reçu leur part, les villageois sont autorisés à déguster leurs plats dans la joie. La fête des ignames peut être vue comme un moyen de retrouvailles pour les Baoulés, mais on peut choisir le jour du Nouvel An pour célébrer la fête des ignames. C’est aussi l’occasion pour eux de rendre hommage à la reine Pokou qui dans l’histoire a dû sacrifier son fils unique pour leur permettre la traversée du fleuve ghanéen pour rentrer en Côte d’Ivoire.

La fête des ignames se tient chaque année, chez les peuples Akan tels que les Baoulés, les Agni ou encore les Abron, en Côte d’Ivoire. Célébrée à la fin de la saison des pluies, elle marque le début d’un nouveau cycle agricole et constitue un moment de reconnaissance envers les ancêtres et les divinités tutélaires. Avant que quiconque ne puisse goûter à la nouvelle récolte, des rituels sacrés sont organisés. Le chef du village, souvent entouré de notables et de prêtres traditionnels, reçoit les premières ignames. Celles-ci sont préparées simplement, généralement cuites à l’eau ou pilées, et consommées dans un silence solennel après des prières et des libations. Une fois cette étape accomplie, la fête devient collective et colorée. Dans les villages et les villes, les habitants se réunissent pour célébrer dans la joie. Les femmes préparent des plats traditionnels à base d’igname, les enfants dansent au rythme des tam-tams, et les anciens racontent les récits fondateurs de leur peuple. Des danses rituelles, des parades en costume et des chants en langue locale ponctuent les festivités, parfois pendant plusieurs jours.

La fête des ignames est un héritage précieux de la culture Abidji et de bien d’autres cultures telles telles que les Agni, les Baoulé, les Aboudé. La fête est une célébration de la récolte abondante, mais elle est également l’occasion de rendre hommage aux ancêtres, de promouvoir la culture de la région et de renforcer les liens communautaires. L’un des points culminants de la fête des ignames est la procession des habitants vêtus de tenues traditionnelles, ancestrales et coloniales, et portant fièrement sur la tête des paniers d’ignames. Cette file humaine parcoure les rues du village en chantant et dansant au rythme des tambours et de la fanfare. La procession se termine à la place publique où les ancêtres sont honorés et les bénédictions sont demandées pour les récoltes futures. Cependant la fête des ignames va au-delà des aspects cérémoniels. Elle a un impact significatif sur la vie des habitants de Soukou Obou. La fête stimule l’activité commerciale dans la localité. Les visiteurs affluent de toute la région pour participer à la célébration, ce qui booste l’économie locale. La fête d’igname renforce le tissu social de la communauté. Les habitants se préparent activement pour l’événement, en travaillant en communauté à la préparation des repas et entretenir le village.

La fête des ignames est une fête annuelle célébrée par les différentes ethnies akans dans les villes de l'est de la Côte d'Ivoire. Elle symbolise la fin d’une récolte vivrière abondante. En Côte d’Ivoire, de nombreux peuples célèbrent la fête de l’igname. Les Agnis, Baoulés, Brons, les Koulango, les Abés … commémorent cette fête qui revêt un caractère spirituel et l’autre festif. Cependant, chaque peuple l’agrémente avec ses rites et coutumes. Cette fête se déroule essentiellement entre septembre à janvier, avec des rites différents selon les endroits. Durant la fête, la consommation d’ignames est interdite.