Surnommée "la cité des 333 saints" ou plus banalement "la perle du désert".
Perdue au milieu des dunes, Tombouctou ne compte aujourd'hui qu'environ 30.000 habitants, mais était aux XVe et XVIe siècles une cité florissante, accueillant jusqu'à 25.000 étudiants dans 180 écoles coraniques.
La plus ancienne et la principale est celle de Djingareyber, construite en 1325 par l'empereur du Mali, Kankan Moussa, au retour d'un pèlerinage à La Mecque.
Viennent ensuite celles de Sankoré, que fit bâtir une riche croyante durant la période mandingue, et de Sidi Yahia, édifiée vers 1400 par un marabout dans l'attente d'un saint homme apparu effectivement 40 ans plus tard en la personne de Cherif Sidi Yahia, choisi alors comme imam.
En 1630, l'érudit Abderahman Saadi, auteur de "Tarikh es-Soudan" qui sert de référence pour l'histoire de l'Afrique occidentale, décrivait sa ville ainsi: "exquise, pure, délicieuse, illustre, cité bénie, plantureuse et animée."
Tombouctou est également célèbre pour ses dizaines de milliers manuscrits, dont certains remontent au XIIe siècle et sont pour la plupart détenus comme des trésors par les grandes familles de la ville.
Des portes richement ornées, des maisons aux frontons ouvragés et une architecture au style soudanais bien marqué témoignent encore de ce riche passé.
Sheikh Sidi Yahya a été choisi comme imam quarante ans après l'édification de la mosquée par un marabout qui attendait un saint homme. None, ignorance de cause, je n'ai pas la réponse à fournir