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Quel est le vrai problème du fleuve Niger actuellement ?

Alex Francois
Alex Francois
2025-07-03 00:07:35
Nombre de réponses : 7
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Le fleuve Niger est confronté à plusieurs difficultés dont l’ensablement. Pendant les périodes d’étiage entre mars et juillet, le fleuve se tarit au Niger. Certains observateurs mettent ce phénomène sur le compte de la pollution, ces déchets qui échouent sur les abords du fleuve, et de l’ensablement. D’autres encore évoquent les différents barrages qui diminuent le flot d’écoulement du fleuve en basse saison et qui favorisent les inondations lors des crues. Il est constaté qu’il y a même des personnes qui en période d’étiage vont prendre du sable dans le lit asséché du fleuve, c’est un autre phénomène aggravant. Jadis les berges de ce fleuve étaient occupées par des forêts-galeries, donc ce sont ces forêts-là qui régulaient le débit du fleuve, elles empêchaient en tout cas l’ensablement en filtrant les eaux de ruissellement et les eaux de pluies. Mais aujourd’hui le constat est simple, ces forêts ont disparu et ont fait place au phénomène de l’ensablement. L’ensablement de ce fleuve est un véritable fléau lorsque l’on sait qu’en dépend la survie de plusieurs millions de personnes.
Maurice Muller
Maurice Muller
2025-06-23 03:11:37
Nombre de réponses : 14
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Le fleuve est rempli de sable. Il est pollué et ensablé, ce qui fait qu'une petite quantité d'eau suffit à faire monter son niveau. Le véritable problème reste le déboisement de la ceinture verte qui protège la capitale, un défi difficile à résoudre depuis des années. La montée des eaux et les inondations qui en résultent ont surtout des conséquences sanitaires graves. Il y a également la destruction des écosystèmes aquatiques et des conséquences plus larges sur l'environnement. Les dégâts sont donc énormes. Il est grand temps de prise des mesures. Chaque année, nous assistons à ces phénomènes. Maintenant, la question est : que faisons-nous pour y remédier ?
Gérard Delahaye
Gérard Delahaye
2025-06-23 02:20:22
Nombre de réponses : 11
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Le temps presse, car la saison chaude arrive et le fleuve baisse. D’ici quelques jours, les poissons ne pourront plus survivre dans les mares qui subsisteront entre les bancs de sable. Avant c’était possible de pêcher toute l’année, mais à cause de l’ensablement, maintenant tu vas seulement te fatiguer et revenir à la maison bredouille. Mais à partir des années 1980, le fleuve a commencé à s’ensabler au point qu’il est désormais possible de le traverser à pied à Niamey à plusieurs endroits en période d'étiage, de mars à mai. Un phénomène qui bouleverse le mode de vie des Sorkos et les contraint à se détourner d’une activité ancestrale. Le secteur va mal, il n’est pas bien organisé tandis que le fleuve est gravement menacé. Pour donner un second souffle au secteur, il faudra curer le fleuve pour permettre aux poissons de se reproduire beaucoup et adopter le système de pisciculture moderne. Le phénomène d'érosion s'intensifie Au Niger, un pays qui compte l’un des taux de fécondité parmi les plus élevés au monde et où l’agriculture et l’élevage emploient plus de 80 % de la population, le développement des surfaces agricoles et le défrichement ont accéléré l’érosion des terres sablonneuses dont les particules se déversent dans les cours d’eau, selon une étude publiée en 2022 par des chercheurs nigériens. Les terres cultivées ont connu une augmentation de 73 % entre 1960 à 2010. La hausse des précipitations au Sahel et leur imprévisibilité depuis les années 1980 ont encore aggravé l’érosion des sols. L'ensablement est la principale cause de ces problèmes.
Julie Bazin
Julie Bazin
2025-06-23 01:56:59
Nombre de réponses : 13
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L’eau du fleuve Djoliba (Niger) est soumise à tant de pollutions associées aux tas d’ordures non ramassées, égouts à ciel ouvert, latrines non reliées à un dispositif d’évacuation mais aussi rejets industriels effectués sans traitement dans le fleuve. Des hôpitaux, des quartiers adjacents, des hôtels construits dans le lit du fleuve déversent leurs eaux usées dans le Djoliba. Ensuite, des teinturières lavent les tissus colorés dans le fleuve. Du coup, les colorants tuent les poissons et autres aquatiques. Ces pratiques ignobles ont eu légion grâce à certaines personnalités maliennes qui ont donné le ton. Lorsqu’une bonne partie des berges du fleuve Djoliba a été utilisée par un ancien président comme place du Cinquantenaire par remblayage, d’autres Maliens l’ont emboité le pas et depuis on est en train de boucher le lit du fleuve Djoliba à Bamako par des gravats. Résultat ? L’eau du fleuve est polluée, couleur verdâtre. Son odeur est nauséabonde. S’il disparait, ce serait une hécatombe.