Le delta du Fleuve Rouge est considéré comme le berceau de la civilisation vietnamienne et de la culture du riz inondé.
Les maîtres de ce delta nourricier et de la riziculture inondée sont les Kinh.
La riziculture inondée est la base de l’agriculture du delta, un delta qui se présente comme un vaste quadrillage de rizières, émaillé par un réseau très dense de digues et de canaux.
Pays tropical, le Vietnam est soumis à l’influence des moussons, ce qui y favorise bien évidemment la riziculture.
Naturellement, le riz est la céréale la plus consommée par les Vietnamiens.
Le riz aura donc nourri des générations et des générations de Vietnamiens.
Leur spiritualité s’en ressent bien évidemment, de même que leurs arts populaires, dont le hat chèo-théâtre populaire et les marionnettes sur eau sont sans conteste les manifestations les plus éminentes.
Les Kinh n'hésitent jamais à parcourir de nouvelles terres sauvages.
Où qu’ils aillent, ils laissent leur empreinte en formant de nouveaux greniers à riz, comme dans le delta du Mékong, par exemple.
Le delta du Fleuve Rouge est donc un territoire profondément marqué par les caprices du fleuve.
Il est d’ailleurs souvent le long des fleuves les plus dangereux, les plus sujets à des crues fréquentes, que s’établissent les êtres humains.
Le Fleuve Rouge ne fait pas exception.
Le Fleuve Rouge doit donc son nom aux alluvions qu’il charrie, lesquels ont, semble-t-il, la particularité de lui donner une teinte rougeoyante.
Mais venons-en tout de suite à la riziculture inondée, qui est la base de l’agriculture du delta, un delta qui se présente comme un vaste quadrillage de rizières, émaillé par un réseau très dense de digues et de canaux.
Il est évident que le riz inondé est produit dans des rizières inondées par les eaux du fleuve Rouge.