Le troisième pont est le plus long de la capitale, mesurant plus d’un kilomètre et demi, il lie Missabougou à Sotuba.
C’est un pont comme tant d’autres, alors qu’il convient de préciser qu’il est de loin le pont le plus haut de Bamako.
A la différence du pont des martyres et du pont Fahd, le pont de l’amitié sino-malienne est rarement embouteillé.
Une chute du haut de ce pont est presque déjà fatale.
Par ailleurs, c’est aussi le pont le plus éloigné de la brigade fluviale, donc, d’office, une intervention rapide est écartée, ce qui donne plus de ‘’chance’’ ou disons de malchance à la personne pour arriver à ses fins.
Il ressemble à un serpent, à la différence des autres ponts qui sont droits, une grande vitesse peut être incontrôlable, en plus certains se permettent de communiquer au volant et entrent par surprise dans les virages.
Partant de ces constats, que le pont soit hanté ou pas, il faut au plus vite une branche de la brigade fluviale à Sotuba, ainsi qu’un centre de la protection civile à Missabougou.
Une intervention rapide peut sauver des vies.