Qu'est-ce que le Massa et l'eau de Moussa ?

Rémy Jacquot
2025-06-22 23:01:20
Nombre de réponses
: 15
Il appela cet endroit Massa et Meriba, parce que les Israélites lui avaient cherché querelle et avaient provoqué l'Eternel en disant : « L'Eternel est-il au milieu de nous, oui ou non? »
Ce sont les eaux de Meriba parce que les Israélites contestèrent avec l'Eternel et sa sainteté fut reconnue parmi eux.
Vous ne provoquerez pas l'Eternel, votre Dieu, comme vous l'avez fait à Massa.
A Tabeéra, à Massa et à Kibroth-Hattaava, vous avez excité la colère de l'Eternel.
En effet, vous avez péché contre moi au milieu des Israélites, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin, et vous n'avez pas respecté ma sainteté au milieu des Israélites.
Sur Lévi il dit : « Le thummim et l’urim ont été confiés à l'homme saint que tu as provoqué à Massa et avec qui tu as contesté dans l’épisode des eaux de Meriba.
Tu as crié dans la détresse, et je t’ai délivré ; je t’ai répondu au cœur de l’orage, je t’ai mis à l’épreuve près des eaux de Meriba.
N’endurcissez pas votre cœur comme à Meriba, comme lors de la journée de Massa, dans le désert :
Ils ont irrité l’Eternel près des eaux de Meriba, et Moïse a été puni à cause d’eux,
Du côté du Néguev, au sud, la frontière s’étendra de Thamar jusqu'aux eaux de Meriba à Kadès, et le long du torrent jusqu’à la mer Méditerranée.
Le long du territoire de Gad, du côté du Néguev, au sud, la frontière s’étendra de Thamar jusqu'aux eaux de Meriba à Kadès, et le long du torrent jusqu’à la mer Méditerranée.

Olivie Sanchez
2025-06-10 15:39:04
Nombre de réponses
: 13
Le Massa et eau de Moussa étaient deux mouvements prophétiques peu connus qui eurent un impact profond sur un grand nombre de sociétés du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire époque des indépendances nationales.
Le culte du Massa se répandit très rapidement au début des années 1950 partir un village de la région de San au Mali Soudan jusque dans le nord du Ghana Gold Coast en provoquant des réactions diverses renforçant ou déstabilisant les organisations politiques et religieuses locales.
Sous impulsion de son fondateur un Minyanka du nom de Peni Dembele le Massa reprenait des caractéristiques de cultes religieux traditionnels telles que la révélation une entité spirituelle et le sacrifice animaux sur un autel de culte mais certains de ses interdits ainsi que la simplicité de ses rituels et de son autel présentaient une rupture avec les cultes du passé.
Le Massa et eau de Moussa étaient donc en apparence des cultes très différents un impliquant les communautés villageoises dans des sacrifices rituels sur un autel.
Quant au prophète Moussa il fut le témoin apparitions divines et des milliers de gens se déplacèrent pour bénéficier des pouvoirs lustraux et thérapeutiques de son eau miraculeuse.
Quelques années plus tard la réputation de eau miraculeuse de Moussa étendait sur une partie de aire influence du Massa dans le nord de la Côte d'Ivoire et dans le bassin du Mouhoun Volta Noire au Burkina Faso Haute-Volta eau de Moussa provoqua la destruction de nombreux autels de culte suivie de conversions massives à l'islam et dans une moindre mesure au catholicisme.

Jules Fabre
2025-06-02 04:18:37
Nombre de réponses
: 17
Le Massa reprenait des caractéristiques des cultes anti-sorciers en intégrant des aspects innovateurs, tandis que le prophète Moussa proposait une eau miraculeuse et réclamait l'abandon des cultes locaux. Deux mouvements prophétiques, cultes religieux en apparence très différents, le Massa et l'eau miraculeuse de Moussa, connurent une grande renommée à la période des indépendances à travers une région couvrant l'est du Mali, le nord de la Côte-d'Ivoire et du Ghana, et une grande partie du Burkina Faso. Cette étude reconsidère les relations entre processus régionaux et pratiques religieuses locales et le rôle de la sorcellerie dans la dissémination des cultes religieux et des mouvements prophétiques en Afrique de l'Ouest. Il rend compte des divergences d'interprétation du Massa et de l'eau de Moussa par les différentes populations de la région ainsi que par les acteurs politiques et religieux de la société africaine de cette époque, administrateurs coloniaux, missionnaires, et élites africaines. Alors que d'autres populations de la région ont maintenu leur identité culturelle en alternant rejet et absorption d'influences extérieures, les Sambla suivaient une autre voie en abandonnant leurs institutions religieuses, faisant ainsi table rase d'un passé alors jugé révolu et indissociable de l'héritage colonial.