Le bras local de la Voie lactée -- que les chercheurs appellent aussi le bras d'Orion --, précisément celui dans lequel la Terre évolue, est plus long que le pensaient jusqu'alors les astronomes.
Il s'agit du prolongement du bras Écu-Croix, encore appelé bras du Centaure ou Scutum-Centaurus Arm en anglais.
Symétrique du bras spiral de Persée de l'autre côté de la Galaxie, il serait passé inaperçu lors des campagnes de cartographie à l'aide de la raie à 21 cm, ne se trouvant pas dans le plan du disque galactique.
L'une le voit se replier en spirale vers l'intérieur, l'autre l'envisage presque comme une ligne droite.
La difficulté, c'est que notre bras local semble formé de segments dont les angles d'inclinaison sont différents.
Des segments peut-être issus d'amas d’étoiles qui se seraient allongés.
Un des deux bras de la Voie lactée serait bien plus long.
Il existe également une molécule qui constitue un excellent traceur de l'hydrogène moléculaire, il s'agit de la molécule de monoxyde de carbone qui possède des raies d'émissions caractéristiques visibles à travers les nuages de poussières.
Ces raies seraient émises en réponse à des collisions avec les molécules d'H2.
Thomas Dame et Patrick Thaddeus s'intéressent depuis longtemps à la structure de notre Galaxie et ils viennent de publier un nouvel article sur Arxiv dans lequel ils annoncent avoir détecté une portion d'un bras spiral de la Voie lactée, inconnue jusqu'ici.
Une découverte réalisée en utilisant un petit radiotélescope de 1,2 mètre de diamètre pour observer les raies du CO.
La découverte de la fameuse raie à 21 cm de l'hydrogène atomique neutre a permis à Oort et ses collègues de lever le voile en partie sur la structure de la Voie lactée.