Les Touaregs (nom en arabe), ou Kel Tamashaq (nom dans la langue des touaregs, le tamajaq d'origine berbère), sont les habitants du Sahara central.
Les Touaregs sont des éleveurs nomades qui parcourent le désert à la recherche des pâturages pour leur bétail.
Les Touaregs se déplacent dans les déserts du Ténéré, de l'Adrar des Ifoghas, du Hoggar, du Tanezruft, du Tassili n'Ajjer, du Tadmaït et du Tibesti.
Les Touaregs sont accompagnés d'une race de chien, un lévrier ou sloughi touareg, qui est très rapide, et adapté à la chasse à l'antilope et aux oiseaux.
Les Touaregs sont aussi appelés les hommes bleus.
Cela est dû au tissu de leur coiffure (le chèche ou taguelmoust, d'une longueur de 45 mètres) qui est teinté par de l'indigo (bleu).
Avec la sueur le tissu se décolore et la teinture se fixe sur la peau.
Les groupes touaregs sont composés de catégories sociales : les tribus guerrières, les tribus maraboutiques dans, les artisans, les serviteurs-esclaves et les serviteurs libérés.
Les touaregs sont de religion musulmane.
Les touaregs sont monogames .
La femme est propriétaire de la tente et de son mobilier.
Les femmes sont chargées de transmettre la culture et les traditions touarègues.
Connu pour son mode de vie traditionnel, le peuple Touareg n'a pas attendu la colonisation par l'Occident pour appliquer des règles progressistes concernant les droits de la femme.
C'est une société matriarcale où seules les origines de la mère confèrent le statut de l'enfant dans le campement.
En outre, elle est la principale responsable de l'éducation des enfants.
Elle est idolâtrée pour sa beauté, sa vivacité d'esprit et sa grâce.
La femme Touareg est autonome et libre.
Elle a le droit même d'avoir des amis de sexe masculin.
En cas d'absence de l'homme, c'est elle qui gère la vie du campement.
Aussi son avis est toujours sollicité et pris en compte dans les grandes décisions qui réglementent la société Touareg.
Il s'agit d'une valeur sociétale qui est enseignée à l'homme dès le plus jeune âge.
Celui-ci a l'obligation de respecter la femme Touareg, sa liberté d'expression, son accès à la propriété.
Lever la main sur une femme ou l'insulter chez les Touaregs demeurent un sacrilège qui peut valoir une exclusion du campement.
La jeune fille Touareg choisit elle-même son époux.
La virginité de la jeune mariée n'est jamais évoquée, considérée comme relevant de la vie privée du couple.
Lors des mésententes dans le couple, la femme peut librement demander le divorce.
Lorsque celui-ci lui est accordé l'homme lui laisse la tente ainsi que tout ce qu'elle contient.