Quel est le rite de naissance en Afrique ?

Édith Barre
2025-06-08 04:07:14
Nombre de réponses: 2
Les dictons ne manquent pas pour exprimer la valeur accordée à la fécondité biologique. Le fait que le mariage n'acquierre vraiment de stabilité qu'à la naissance du premier enfant, indique assez combien la reproduction est conçue comme un devoir à la fois social et individuel, fort bien symbolisé par le tressage de la corde. Comme partout en Afrique, la vie réussie est celle qui se perpétue à travers une nombreuse postérité, signe de prestige et d'autorité. ka xoxoa nu wogbia yeyea dona. Pour cette raison, les femmes temporairement stéjdles constituent une bonne partie de la clientèle des géomanciens, prêtres et guérisseurs. C'est dire que dans la maternité la femme trouve son plein épanouissement. akago mu nyievivoejio. kluga m enyi viga о. am e wu ho. evi nyo wu еда.

Édouard Baudry
2025-06-08 02:55:35
Nombre de réponses: 5
La date de naissance d’un enfant est fixée, non pas au moment de sa venue au monde, ni de sa conception, mais bien plus tôt : depuis le jour où l’enfant est pensé dans l’esprit de sa mère. Quand une femme décide qu’elle va avoir un enfant, elle s’installe et se repose sous un arbre, et écoute jusqu’à ce qu’elle puisse entendre la chanson de l’enfant qui veut naître. Après qu’elle a entendu la chanson de cet enfant, elle revient à l’homme qui sera le père pour lui enseigner ce chant. Puis quand ils font l’amour pour concevoir physiquement l’enfant, ils chantent son chant afin de l’inviter. Lorsque la mère est enceinte, elle enseigne le chant de cet enfant aux sages-femmes et aux femmes aînées du village. Si bien que, quand l’enfant naît, les vieilles femmes et les gens autour de lui chantent sa chanson pour l’accueillir. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, les autres villageois apprennent sa chanson. De même, si l’enfant fait quelque chose de merveilleux, ou traverse avec succès les rites de passage, les gens du village lui chantent sa chanson pour l’honorer.

Édouard Millet
2025-06-08 01:07:50
Nombre de réponses: 3
Les pratiques les plus populaires, notamment en Asie et en Afrique, consistent à transférer le pouvoir de fécondité d’une femme ayant déjà eu un enfant à la femme qui veut tomber enceinte, en buvant dans sa main ou en endossant son habit, par exemple.
Les amulettes sont aussi considérées comme une arme puissante.
En Bolivie, par exemple, porter un embryon de lama séché en grigri permet de lutter contre la stérilité.
Dans certaines régions d’Amérique du Sud ou d’Afrique, l’infertilité est volontiers imputée à des causes surnaturelles, sorcières ou mauvais esprits.
Pour comprendre l’origine de ce mauvais sort, on interroge alors les ancêtres et les esprits familiaux : un membre de la famille aurait-il violé des interdits?
De multiples rituels permettent de favoriser la conception, puis d’aider le bébé à venir au monde et à intégrer sa communauté.
Tout commence par des rites de fécondité qui devront être suivis à la lettre par les candidates à la maternité.
Un des plus répandus consiste à placer des objets – un arc et une flèche qui symbolisent l’attribut masculin par exemple – sous l’oreiller ou sous le lit du couple.
En Papouasie, certains peuples font appel à une magicienne qui collecte des herbes, dont les boutons en forme de testicules seront ensuite donnés à manger à la future mère.
À Taïwan et en Chine, le chaman découpe une figurine de papier et y inscrit le nom du bébé et son sexe, qu’il place ensuite en position fœtale, le temps de la grossesse.