Koum Ben Jazz Festival : Un happy come back dans les années 70
Dans les années 70 la jeunesse africaine bougeait aux sons des boys bands locaux. Quand le Bembeya faisait écho au Rail Band de Bamako, le groupe es ambassadeurs s’installait à Abidjan. Les années yéyé, patte d’Eph, les cheveux afro au vent, tenu par un chic petit peigne.
Cheick Tidiane Seck, El Maestro, joueur hors pair de piano s’entoure de ses cadets et de ses compagnons de route : Patcehko ancien batteur rail band, Mouneissa Tandina, Trigo Boy,Taras, Sekou Kanté, Adama Yalomba Lamine Tounkara le batteur de doumdoum, Zoumana Diabaté Adama Namakoro Fomba et Baba Salah.
Celui qui a su jeter le pont entre l’Afrique et l’Amérique à travers ses rencontres musicales depuis des décennies, donnait la réplique au saxophoniste, blues jazz-man Sulaiman Hakim des Etats Unis.
Pour le citer lui-même, CTS estime : « quoi de mieux que de clôturer ce festival en public, ici à la maison des jeunes de Bamako »
Cette soirée était placée sous le signe des copains, rassembler les amis autour de la même passion, surtout en passeur de relais. Pour cela étaient présents et ont répondu aux notes endiablées de cet orchestre composé du maestro lui même et de ses compères.
Sous l’oeil vigilant de Black Boudha (surnom de Cheick Tidiane Seck) distribuant les partitions, entre deux grands sourires, l’orchestre s’exécuta.
La 8e édition du festival Koum Ben Jazz a provoqué cette rencontre. Sa semaine fut remplie d’ateliers, masters class, Jazz à l’école Jam Session, Brunches Jazz, une semaine en pur jazz. A cette édition des ténors du jazz sur le contient et d’ailleurs ainsi que d’autres artistes éclectiques, ont posé leur bagage à Bamako entre du 23 au 30 avril. Parmi eux : Thomas Galliano et Fabrice Devienne de France, le groupe Tartit, Ina-Stars et Bwazan du Mali, Solo Dja Kabako et Bil Aka Kora du Burkina Faso, Vanessa du Caméroun, Shamsi Music du Kenya, enfin Kankou et Marc Mulholand Mali/Ecosse.
La soirée à la maison de jeune marquée par des reprises du jazz, du blues, Lady de Fela Kuti, d’Ali Farka Touré surtout de la chanson mythique Soundjata du Rail Band, que Cheick dédie à Tidiane Koné qu’il nomme le Maître, le meilleur d’entre eux selon lui. Un joili happy end au gôut de retour dans les bandes mélodieuses des années bonheurs.
Dia D Sacko
@DiaSporactive