Peuple profondément animiste avec des croyances quasi-scientifiques, les Dogon ont longtemps résisté aux tentatives d’islamisation des Peuls du Macina. L’islam a enfin pris racine sur la falaise sous l’empire Toucouleur au 19 siècle, et maintenant la majorité des gens pratiquent l’Islam, quoique des pratiques animistes perdurent dans les fêtes rituelles et danses de masques.
Les Dogon pratiquent la divination en consultant le renard, qui fait des traces sur un carré de sable, interprétées par le prêtre ou hogon.
La fête traditionnelle du Sigui est célébrée chaque 60 ans et tire son origine de l’apparition de la mort. À l’approche de la saison des pluies, on célèbre le Dama pour avoir une bonne récolte.
Les Dogon sont célèbres pour leurs danses de masques, qu’ils fabriquent avec du bois sculpté et des fibres végétales. Chaque animal est représenté par un masque et une danse spécifiques.
Chaque grande famille contient une Guina, la maison du plus âgé. Dans chaque quartier du village, on retrouve le Toguna, une construction en bois sculpté et tiges de mil. C’est la maison ou les hommes se retrouvent pour discuter, gérer des conflits, en bref, le Palais de justice traditionnel local.
Chaque secteur du Pays Dogon avait son hogon ou chef spirituel, qui transmettait son pouvoir de père en fils.
Malheureusement, la majorité de ces pratiques spirituelles animistes tendent à disparaitre avec les jeunes générations et l’adoption généralisée de l’islam.