Parmi les éléments présentés cette année, 16 étaient des inscriptions multinationales portées par 62 pays, soit une hausse d’un tiers par rapport à la session précédente.
Ces inscriptions reflètent le rôle croissant de la Convention du patrimoine culturel immatériel dans le renforcement du dialogue et de la coopération entre les États, ainsi que leur volonté commune de promouvoir ce patrimoine vivant au-delà de leurs frontières nationales.
L’engagement de l’Afrique pour la sauvegarde de son patrimoine vivant s’est confirmé lors de cette session avec l’inscription de 9 éléments portés par 12 pays et l’annonce de la ratification de la Convention par deux pays supplémentaires.
De nombreux éléments inscrits cette année illustrent la capacité du patrimoine culturel immatériel à renforcer les liens sociaux.
À cet égard, 44 % d’entre eux contribuent à des sociétés plus inclusives soit parce qu’ils favorisent l’intégration au sein de communautés dans un esprit de solidarité, soit parce qu’ils se traduisent par des rassemblements sociaux festifs, des rites de passage ou des cérémonies liés à la communauté et au cadre familial.
Au moins 13 éléments se transmettent au sein du cercle familial.
Les 11 pratiques culinaires inscrites cette année valorisent, elles aussi, le vivre ensemble.
En créant des moments de partage et de convivialité, elles apparaissent de plus en plus comme des passerelles essentielles entre les générations, qui soudent les communautés.