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Qu'est-ce que l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ?

Théophile Pineau
Théophile Pineau
2025-07-08 09:26:00
Nombre de réponses : 10
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L'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali est un accord signé en 2015 entre les autorités et les groupes rebelles du nord. Cet accord a été signé le 15 mai puis le 20 juin 2015 à Bamako, grâce à une médiation internationale pilotée par l'Algérie sous l'égide des Nations Unies. Le gouvernement de la Transition du Mali a mis fin à cet accord avec effet immédiat, justifiant cette décision par le changement de posture de certains groupes signataires devenus des acteurs terroristes. Le colonel Maiga a affirmé que le Gouvernement de la Transition avait constaté l'inapplicabilité absolue de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger. Le gouvernement de la Transition a invité tous les autres groupes signataires non impliqués dans le terrorisme ainsi que les partenaires du Mali à s'inscrire dans l'esprit du dialogue direct inter-malien ouvert à tous les compatriotes épris de paix.
Alain Hamon
Alain Hamon
2025-07-02 07:38:46
Nombre de réponses : 14
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L'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali n'est pas mentionné explicitement dans le texte fourni. none
Gabrielle Charpentier
Gabrielle Charpentier
2025-06-30 12:09:42
Nombre de réponses : 17
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L’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, après avoir été paraphé le 14 mai 2015 par le gouvernement malien et les groupes armés loyalistes, puis finalement signé le 20 juin 2015 à Bamako par tous les belligérants, est confronté à de multiples problèmes et oppositions et, six ans après sa signature, connaît de sérieuses difficultés d’application. La problématique développée dans les analyses qui suivent concernera les transformations radicales contenues dans ce document relativement à l’organisation actuelle du politique sous sa forme d’État-nation unitaire en un système fédéral qui anime l’esprit de l’accord. Pour appréhender les transformations radicales, je privilégierai les deux composantes les plus significatives : - La notion d’Azawad érigée en territoire autonome. - La philosophie générale qui a présidé à l’élaboration de cet accord concernant les instances et les pouvoirs qui fondent ces transformations substantielles. La CMA avait refusé de signer le document qui, selon elle, ne prévoyait ni autonomie ni fédéralisme. Le rajout des annexes 1,2 et 3 obtenu par la CMA lui permit de signer cet accord.
Alexandria Gregoire
Alexandria Gregoire
2025-06-17 00:27:51
Nombre de réponses : 13
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L'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali prévoyait notamment de rétablir la paix au Mali par une « régionalisation », avec notamment la création d'assemblées régionales dotées de pouvoirs importants, élues au suffrage universel direct. Mais sans autonomie ni fédéralisme. Au cœur du texte également, la création d'une armée reconstituée intégrant ceux qui avaient fait partie des groupes armés signataires, ainsi que le redressement de l'autorité de l'État, et des mesures socio-économiques en faveur du développement, autant de sujets considérés comme des composantes politiques indispensables à une sortie de crise au Mali, en plus de l'action purement militaire. L'accord a été signé en juin 2015 à Bamako par le gouvernement malien et deux coalitions de groupes armés issus du nord du pays, la Plateforme et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA). Le texte définitif avait été adopté aux forceps sous l'égide d'une médiation internationale dont l'Algérie était la cheffe de file avec d'autres parties comme la France ou la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). L'accord pour la paix et la réconciliation d'Alger était censé stabiliser le Mali après les années de crise que le pays a connues. La junte au pouvoir au Mali a annoncé la fin avec effet immédiat de cet accord en invoquant le changement de posture de certains groupes signataires et les actes d'hostilité et d'instrumentalisation de l'accord de la part des autorités algériennes, dont le pays est le chef de file de la médiation.