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Quelles sont les traditions d'un mariage traditionnel au Mali ?

Bernadette Rousset
Bernadette Rousset
2025-06-13 13:37:11
Nombre de réponses : 9
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Le mariage Malien est un mariage qui peut durer jusqu’à plusieurs semaines. Le Mali est un pays laïque, mais 90 % de la population est de confession musulmane, la plupart des traditions du mariage proviennent de cette confession. Pour faire sa demande en mariage, le futur marié se rend chez sa future épouse avec des hommes de sa famille. Afin de signifier à la famille de la future mariée qu’il souhaite l’épouser, le futur marié doit apporter des noix de colas ainsi que de l’argent. La famille de la future mariée va réfléchir et donnera sa décision quelque temps plus tard. La décision peut être prise après des négociations avec le futur marié. Quelques semaines voire quelques mois plus tard, quand la future mariée et sa famille ont pris leur décision pour le mariage, elle fait intervenir un griot, un poète musicien d’Afrique de l’Ouest qu’elle enverra chez le futur marié. Le jour du rendez-vous, la famille du futur marié doit apporter un sac de noix de colas. Lorsque l’accord de la future mariée est officiel, la famille de la future mariée fixe la date des fiançailles et le montant de la dot ainsi que les cadeaux que la famille du futur marié devra offrir à sa famille. La dot sera partagée et distribuée entre les membres de la famille de la future mariée. Les fiançailles se déroulent dans la famille de la future mariée. La future mariée est entourée de sa plus proche famille et de ses amis proches, ainsi que de sa future belle famille. Le futur marié envoie un sac de noix de colas à sa future belle famille, ces noix de colas serviront de cadeaux pour les invités des fiançailles, accompagnées d’argent et de sucreries. La cérémonie du henné a lieu la veille de la cérémonie religieuse, la future mariée ainsi que sa famille et ses amis se font tatouer au henné par une spécialiste. Ainsi, ses mains et ses pieds seront tatoués pour lui porter chance. La cérémonie religieuse a lieu avant la cérémonie civile, les parents des mariés doivent se faire discrets. Les référents des jeunes mariés seront un parrain pour le marié, et une marraine pour la mariée, ceux-ci sont définis selon la tradition, une sœur de la mère de la mariée pour la marraine et un frère du père du marié pour le parrain. La marraine devra veiller au bon déroulement du mariage, la déclaration du mariage sera célébrée par un imam, viennent ensuite les différents rituels des coutumes du pays. Le rituel senkoli ou kounkoli intervient durant la cérémonie religieuse, il consiste à purifier la mariée et la laver de ses péchés. La mariée part ensuite accompagnée de sa marraine, de ses frères et sœurs et ses cousines, ses parents ne sont pas conviés à ce moment, cela est signe de mauvais augure. La jeune femme passera 7 jours enfermée chez sa belle famille, sans pouvoir sortir et en étant toujours habillée en blanc, la jeune femme devra aussi cacher son visage à chaque visiteur. Le matin du 7ème jour, le marié ramène son épouse chez ses parents, la jeune femme retrouvera sa famille pour une fête où sa famille et ses amis proches seront invités afin de célébrer son dernier jour chez ses parents avant de se marier et de quitter le domicile de ses parents. La cérémonie civile a lieu le lendemain, le mariage civil est suivi d’un vin d’honneur puis d’un repas et de la soirée de mariage.
Virginie Hernandez
Virginie Hernandez
2025-06-04 19:11:42
Nombre de réponses : 12
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Dans le mariage traditionnel, le marié doit apporter une dot à son épouse. Cette dot est généralement composée d'un panier contenant 5 à 12 colas et de 100 à 1000 FCFA. Les femmes de la famille de la mariée ouvrant un sac de cola, élément symbolique figurant dans la liste des éléments de la dot.
Colette Bertin
Colette Bertin
2025-06-04 17:02:42
Nombre de réponses : 11
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Les parents du jeune garçon entament les premières démarches en apportant dix noix de kola appelés «TOUGOSSI WÔRO» (des kolas pour demander si la jeune fille n’est pas fiancée ou réservée à une autre personne.) Une fois que cela est fait, les parents du prétendant verse une somme, une tradition pour demander l’organisation du « Bassala » cérémonie au cours de laquelle la dote et les autres conditions du mariage sont déterminés. Cette cérémonie de rencontre entre les deux familles a lieu à la demande de la famille prétendante. Généralement, la dote est cent cinquante mille francs (150 000 F) et trois vaches. D’autres cadeaux sont donnés durant les démarches, comme dans ce « BASSALA», deux boites de tabac et une somme sont données en cadeau. Après payement de la dote et les vaches, la date du mariage traditionnel est fixée après une consultation des deux parties. En milieu malinké, il commence généralement le mercredi matin et dure trois jours. Une délégation composée de parents, d’amies et de camarades d’âge de la jeune fille souvent de vingt à trente personnes accompagnent la mariée chez son mari. La belle-famille doit garantir la nourriture, dix noix de kola pour les hommes, de mêmes pour les femmes après chaque repas durant les trois jours. Plusieurs autres traditions sont appliquées, de la purification de la jeune fille jusqu’à sa mise en place sur un escabeau avec un des jeunes frères de son mari devant un conseil coutumier appelé «DANTIKÈLI» permettant de leur prodiguer des conseils, de leur faire part des tabous du mariage pour enfin donner la jeune fille en mariage selon les lois de la coutume et des mœurs. La fille est donnée au jeune frère, comme dit la tradition. Devant le conseil, les ustensiles et tous les autres objets de valeurs donnés à la femme par ses parents sont comptés. A la levée la femme est transportée dans une natte jusque dans sa chambre nuptiale. Le soir, une danse traditionnelle appelée «DIAGOURA» et la nuit une soirée dansante à la place publique sanctionnent les cérémonies de mariage.
Noémi Benard
Noémi Benard
2025-06-04 14:35:02
Nombre de réponses : 20
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La grande ablution des mariés appelée communement chez certains « kounkoli » et chez d’autres « Senkoli » est une tradition qui s’effectue pendant les mariages au Mali. Généralement fait le jour du mariage, les femmes y passent le petit soir avant la tombée du soleil ou le crépuscule. Pour ensuite rejoindre leurs maris dans la chambre nuptiale ou elles seront interdites de sortir durant les 7 jours de noces. En faite, ces grandes ablutions permettent aux femmes de passer de l’âge célibataire à celui d’une mariée. Le jour du mariage, les femmes sont assises sur le mortier ou un tabouret le petit soir pour effectuer les rituels. Elles portent généralement un grand Boubou en Bazin bleu ou blanc et la tête couverte d’un tissu noir cousu à la main. Pour l’occasion il faut une nouvelle calebasse, une éponge, un savon neutre et même des nouveaux tapettes pour être totally pure. La culture songhaï (les nordistes) précisément celle de tombouctou à une manière extraordinaire de faire ça, mais « Sur les hommes ». En effet les hommes dans l’après midi, sont escortés par leurs amis pour rejoindre les parents(les vieux) qui effectueront les rituels. Ils viennent en Bazin ou percale de couleur blanche. Une fois installé devant les parents, les oncles ou coutumiers commencent à habiller le marié avec un grand Boubou, puis lui attache le turban tout en chantant des Louanges de Dieu. Une fois fait on lui remet une canne et couvre le grand Boubou d’une cape noire. Des habits et accoutrements qu’il portera durant la durée de la noce. Le grand Boubou et le tissu noir : Le Boubou c’est depuis l’âge de la circoncision pour montrer que l’on devient un vrai homme et le mariage c’est la même responsabilité. La cape noire c’est pour implorer DIEU et son Prophète PSL de guider et aider le jeune marié à bien accomplir sa nouvelle mission. Quand à la canne : c’est pour montrer que ce jour tu deviens un berger qui guidera des humains et une famille.