:

Quel est le plus grand observatoire astronomique du monde ?

Élisabeth Bodin
Élisabeth Bodin
2025-07-08 23:19:17
Nombre de réponses : 15
0
L’Observatoire Atacama (TAO) de l’Université de Tokyo au sommet du Cerro Chajnantor. Perché à une altitude vertigineuse de 5 640 m, ce télescope est présenté comme le site astronomique le plus élevé du monde. Cependant, pour réaliser des observations de qualité optimale, il est essentiel de s’éloigner de toute source de pollution, tant atmosphérique que lumineuse. C’est pourquoi l’Université de Tokyo a choisi ce site pour ériger l’Observatoire Atacama (TAO), perché à une altitude record de 5 640 m sur le sommet du Cerro Chajnantor. Ériger un observatoire à une telle altitude a présenté des défis uniques, tant sur le plan technique que logistique.
Frédéric Jourdan
Frédéric Jourdan
2025-07-02 13:43:16
Nombre de réponses : 8
0
L’Extremely Large Telescope, ou ELT, dans le désert d’Atacama, au Chili, sera le plus grand œil braqué sur le ciel. Ce qui d’ailleurs se lit dans son nom d’Extremely Large Telescope, le « télescope extrêmement grand », qui deviendra le plus imposant du monde quand l’Observatoire européen austral le mettra en service en 2028. Il sera le nouvel étendard de cette organisation dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie assurent plus de 60 % du budget aux côtés de douze autres pays européens, et à laquelle sont associés l’Australie et le Chili. Le squelette de l’immense dôme de 80 mètres de haut est désormais bien avancé. L’Observatoire européen austral devrait le mettre en service en 2028. Un dôme ajouré, posé en haut d’un mont comme une cerise d’acier sur un gâteau mafflu. C’est pourtant tout l’inverse : énorme, l’ELT !
Gérard Bonneau
Gérard Bonneau
2025-06-19 15:19:51
Nombre de réponses : 14
0
Quand ils sont utilisés ensemble, ils constituent l'équivalent, en termes de surface collectrice, d'un télescope dont le miroir mesurerait 16,4 mètres de diamètre, et en termes de résolution, d'un télescope qui peut atteindre 200 mètres de diamètre. Les quatre télescopes du VLT sont ici listés séparément. Lorsqu’ils sont utilisés ensemble, le VLT peut atteindre une résolution équivalente à un télescope dont le diamètre du miroir serait de 200 mètres Les télescopes dans ce tableau sont classés par ordre décroissant de diamètre équivalent du miroir primaire.
Michelle Maurice
Michelle Maurice
2025-06-19 14:41:11
Nombre de réponses : 9
0
Situé dans le désert chilien d’Atacama depuis 2011, à trente kilomètres du petit village de San Pedro d’Atacama et à plus de 5000 mètres d’altitude, ALMA est le plus grand et ambitieux observatoire astronomique du monde. C’est le site idéal pour les astronomes. L’altitude et l’atmosphère particulièrement sèche au-dessus d’ALMA permet que les différentes ondes traversent l’atmosphère avec peu distorsion. Le site bénéficie ainsi d’une très bonne qualité d’information reçue de l’univers. Mais ce n’est pas tout, la relative proximité avec la ligne de l’équateur permet d’observer la majeure partie du ciel. Et son éloignement de toute activité permet de voir la nuit sans être gêné par la pollution lumineuse. Cela fait d’Atacama un endroit réellement complet ! Un observatoire très sophistiqué ALMA (Atacama Large Millimeter/ submillimeter Array) est un radiotélescope de 156km composé d’une soixantaine de paraboles blanches de 7 à 12 mètres de diamètre qui travaillent en coordination pour recevoir différents types de radiations lumineuses. Même celles qui ne sont pas visibles à l’œil nu. La lumière est un type de rayonnement électromagnétique. Elle est classée par fréquence et longueur d’onde. La partie du rayonnement visible pour l’humain occupe une très petite fraction de ce spectre. ALMA obtient non seulement des images acquises par les télescopes optiques (rayonnement visible) mais aussi des images qui proviennent des ondes millimétriques (rayonnement non visible) émises par les objets interstellaires. Ces objets étaient jusqu’ici très énigmatiques pour les astronomes. C’est un formidable outil technologique de l’astronomie mondiale ! A part les étoiles, presque tous les objets célestes de l’univers sont froids. ALMA a la capacité de recevoir les ondes émises par ces corps. Il a notamment réussi à capturer le moment de naissance des planètes, des étoiles, la formation des systèmes solaires et d’autres phénomènes clefs pour avoir plus de connaissance sur l’origine, le fonctionnement et l’évolution de l’univers. Par exemple, cette année ALMA vient de détecter plus de 39 galaxies massives qui étaient jusqu’alors « invisibles ». Elles peuvent nous donner des informations sur l’évolution de l’univers puisqu’elles étaient déjà formées quand l’univers avait 2 milliards d’années… Un extraordinaire partenariat international Ce magnifique projet réunit différents continents et il est financé par : La US National Science Fondation en coopération avec le Conseil national de Recherche du Canada (l’Amérique du nord), l’ESO (l’Europe) et le National Institutes of Natural Sciences du Japon en coopération avec l’Academia Sinica de Taïwan (l’Asie). L’Asie a financé 25% du projet, l’Amérique du nord et l’Europe ont chacun financé 37,5%. Pour faciliter le travail opérationnel, les représentants des pays partenaires ont créé le « Joint ALMA observatory (JAO) » à Santiago au Chili qui a la responsabilité d’administrer, d’organiser, d’intégrer l’assemblage et de vérifier la mise en service des télescopes de l’observatoire. Les bénéfices pour la communauté Ce projet monstrueux contribue à différents niveaux, comme, la science, l’astronomie, l’éducation, la communication, la création d’emplois… L’observatoire a réservé 10% du temps pour que les astronomes chiliens aient l’opportunité de faire des observations. Il y a aussi de partenariat avec l’université de Chile et l’université de Concepción. Au niveau de l’éducation, l’observatoire offre des ateliers pour tout type de publique et des visites guidées totalement gratuites. Régionalement, ALMA collabore dans un projet pour améliorer l’éducation de l’école publique de Toconao dans les domaines des sciences et de l’anglais. Il a contribué également au développement de l’infrastructure des télécommunications en installant une connexion à fibre optique entre San Pedro de Atacama et Calama. ALMA, c’est aussi un créateur d’emplois puisque 80 % du personnel de l’observatoire sont chiliens. Ils bénéficient également d’une formation continue et d’une formation professionnelle… Mais le plus important pour ceux qui ne sont pas astronomes, c’est qu’il est possible de visiter et de participer à des ateliers gratuitement. Pour plus d’information, visitez le site web de l’observatoire ou le site web de l’ESO. Ce projet a par ailleurs su rassembler les blocs politiques et ce pour pouvoir apporter plus de savoir et de connaissance à la communauté astronome. Et voilà ! Maintenant que vous avez plus d’information sur ce magnifique projet, êtes-vous tentés de le connaitre ?