Quelle structure est la meilleure représentation du style architectural soudano-sahélien ?

Le style soudano-sahélien se caractérise par l’utilisation de briques de boue et de plâtre en adobe, avec de grandes poutres de soutien en bois qui dépassent de la face du mur pour les grands bâtiments tels que les mosquées ou les palais. Ces poutres servent également d’échafaudage pour le remaniement, qui est effectué à intervalles réguliers et implique la communauté locale. Les premiers exemples de style soudano-sahélien proviennent probablement de Jenné-Jeno vers 250 av. J.-C., où l’on trouve la première preuve de l’architecture permanente en briques de boue dans la région. Des grands bâtiments tels que des mosquées, des maisons résidentielles représentatives et des maisons de jeunes se détachent au loin. Ils sont des points de repère dans un paysage plat qui pointent vers une société complexe d’agriculteurs, d’artisans et de commerçants avec une classe supérieure religieuse et politique. Les exemples utilisés ici illustrent la construction de mosquées ainsi que de palais, car le style architectural est concentré autour des populations musulmanes de l’intérieur des terres. Ce style se caractérise par la Grande Mosquée de Djenné et la Mosquée Kani-Kombole du Mali. L’aspect militaire à la construction de murs composés de haute protection construits autour d’une cour centrale caractérise ce style. Le minaret est la seule structure présentant des poutres de support, l'exemple est présent à la mosquée Sankoré de Tombouctou, la tombe d’Askia à Gao au Mali, et la mosquée d’Agadez au nord du Niger. Caractérisé par son attention du détail de stuc dans la conception abstraite et l’utilisation étendue des parapets, c'est l'exemple du style Tubali. Un à deux étages, un exemple dans l’architecture de la mosquée Yamma et de la vieille ville de Zinder, le quartier haoussa d’Agadez au Niger, le Gidan Rumfa de Kano. Le plus conservateur des trois styles, caractérisé par une seule cour, des hauts murs peints en blanc et en noir, des tourelles incurvées vers l’intérieur soutenant un mur extérieur, et une tourelle plus grande plus près du centre. Exemples dans l’architecture de la mosquée Larabanga du Ghana et la Grande Mosquée de Bobo-Dioulasso.

La grande mosquée de Djenné, d'architecture soudanaise, est le plus grand édifice en terre crue du monde. La Mosquée Kankou Moussa de Gao le Tombeau des Askia, à Gao. Il a été inscrit en 2004 sur la liste du patrimoine mondial. La Grande mosquée du vendredi de Niono, elle a remporté le Prix Aga Khan d'architecture en 1983 la mosquée de Komoguel de Mopti la mosquée Djingareyber de Tombouctou La Grande mosquée de Bougouni. La Grande mosquée de Senoussa, au sud de Mopti, au Mali Palais du roi Ahmadou Tall, à Ségou (disparu) La Grande mosquée d'Agadez, au Niger La Grande mosquée de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso La Grande mosquée de Bani au Burkina Faso. Cette mosquée se situe à l'est du pays entre les villes de Dori et Tougouri. La Grande mosquée d'Ouahabou au Burkina Faso, construite particulièrement en brique et paille Mosquée de Larabanga, au Ghana Les mosquées soudanaises du nord de la Côte d'Ivoire.

La Grande Mosquée de Djenne ainsi que la Mosquée Kani-Kombole du Mali son faites dans ce style. La Grande mosquée de Djenné est le plus grand édifice du monde construit en banco. Elle est inscrite depuis 1988 à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La mosquée Sankore de Tombouctou, le tombeau d’Askia à Gao Mali ou la mosquée d’Agadez du nord du Niger sont emblématiques de ce style. La mosquée de Yamma de la vieille ville de Zinder est un parfait exemple de ce style. La mosquée Larabanga du Ghana et la grande mosquée Bobo-Dioulasso sont caractéristiques de ce style. La Grande porte de Kano La mosquée d’Agadez Tombeau des Askias à Gao.