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Quels sont les rituels de la tribu Dogon ?

Valentine Raynaud
Valentine Raynaud
2025-06-13 17:54:18
Nombre de réponses : 16
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Le Sigui est une cérémonie qui ne se déroule que tous les 60 ans. Le Sigui célèbre la promotion d'une nouvelle génération masculine. Ce sont les "Vieux" qui enfantent d'une nouvelle génération d'hommes. À l'occasion du Sigui, on taille le grand masque représentant le premier mort humain qui s'est transformé en serpent. Le grand masque fiché en terre a de toute évidence une dimension phallique puisqu'on célèbre maintenant la reproduction des hommes et la filiation verticale. Lors du Sigui, les hommes portent des bijoux féminins et des crosses-sièges masculines, sortes de courtes béquilles taillées, parfois décorées. Les masques Kanaga, Sirige, masques animaux,..Tous dansent dans une grande procession.
Sabine Dubois
Sabine Dubois
2025-05-31 23:18:44
Nombre de réponses : 11
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Les Dogons suivent des rites funéraires traditionnellement découpés en trois temps. Les traditions des Dogons autour de la disparition d’un membre de leur communauté sont réparties en trois phases bien distinctes : L’enterrement ; Les funérailles ; Le Dama. L’enterrement d’un Dogon est très rapide. Les funérailles sont appelées Yimu Gono. Le Dama est une fête traditionnelle. Le petit Dama est la cérémonie organisée régulièrement au sein du peuple Dogon, lorsqu’une personne perd la vie. Le grand Dama est au contraire la cérémonie organisée en grande pompe, environ tous les trois ou cinq ans, pour honorer l’intégralité des défunts disparus durant cette période. Durant cette célébration, une danse processionnaire est réalisée par le peuple. Le grand Dama dure trois jours : Le premier jour de fête est le Warassegourou : la société des Masques ou société Awa “rencontre” les ancêtres. Le second jour est appelé Gonou-Dinrou, durant cette journée, de nombreuses danses ont lieu. Le troisième jour est le Guime-boro-boro, à ce moment, ce sont uniquement les plus jeunes initiés qui célèbrent, tout en portant un masque noir. Cette fête a un objectif : permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres pour se réincarner. Les endeuillés ont aussi pour usage de fleurir les sépultures de leurs défunts, avec des fleurs fraîches. C’est aussi la fin du deuil, marqué par de nombreuses interdictions pour les endeuillés et l’ensemble de la communauté, mais aussi des tabous qui n’ont plus lieu d’être. Chez les Dogons, le terme “Dama” signifie “interdit” et même “lever le deuil”. On comprend donc l’importance du deuil au sein de la communauté Dogon. Ce rituel, parfois sur plusieurs jours, tend à permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres. Festif, le grand Dama remet les défunts au centre des attentions pour mettre un terme au difficile deuil qu’ont traversé leurs proches.
Margot Maurice
Margot Maurice
2025-05-31 22:35:27
Nombre de réponses : 8
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Les Dogons ont des cérémonies rituelles comme Gomboy, qui sont des tambours de lutte. Ils pratiquent également Sendi ni, qui est un chant de circoncision. Na ba sont des chants de mariage chez les Dogons. Badiu ni sont des chants funéraires, tandis que Ya go sont des chants de funérailles des femmes. Bulu est une fête des semailles et Pelu nu sont des chants satyriques des jeunes filles.
Hélène Remy
Hélène Remy
2025-05-31 21:30:49
Nombre de réponses : 19
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Les pratiques de purification par expulsion des maux sur un objet sensible dont on cherche ensuite à se débarrasser paraissent d'usage courant chez les Dogon du Soudan français. Le mal n'est pas seulement expulsé, il est renvoyé en un endroit précis qu'il n'aurait jamais dû quitter. Le rituel de purification est pratiqué par les indigènes de deux manières : tantôt publiquement, dans l'intérêt général ; tantôt en secret et dans un but d'intérêt privé. La guérison des maux par leur transfert sur un objet inanimé, plus souvent encore sur un animal, est une pratique fréquente. L'élimination même sous sa forme la plus simple, se complique d'une oblation. Les explications fournies spontanément par les indigènes, la nature des faits motivant le recours à ces pratiques d'expulsion, enfin l'ensemble des mythes auquel se rattache le rituel de purification, nous laissent voir ici plus loin qu'un nettoyage ou qu'une simple substitution.