Les plages de la "Grande côte" sont dangereuses, interdites et non surveillées.
L'océan Atlantique y est souvent agité et les vagues puissantes, contrairement aux eaux plus calmes de la "Petite côte" prisée par les touristes.
Comme sur le littoral atlantique français, le principal danger de la Grande côte, ce sont les baïnes, sortes de grandes "piscines" d'eau de mer qui se vident à marée basse avec des courants parfois irrésistibles, dit l'adjudant-chef Ndiaye.
Pendant les six premiers mois de l'année, 48 personnes, pour la plupart âgées de 17 à 25 ans, sont mortes par noyade dans la région de Dakar, dont une majorité en juin.
Au niveau national, les décès par noyade de baigneurs se comptent par centaines : 279 en 2018, 250 en 2019 et 224 en 2020.
Les baigneurs se sont repliés, selon lui, sur des plages dangereuses, interdites et non surveillées.
Sur la plage de Malika, près du célèbre Lac rose, où une dizaine de personnes se sont noyées à la mi-juin.
"Mais, outre que certaines plages urbaines atteignent des niveaux de pollution dissuasifs, beaucoup ont été "privatisées" par des propriétaires de bars, d'hôtels, restaurants ou de résidences privées",
"Si on laisse faire, il y aura des noyades. La mer est agitée aujourd'hui".
Une fois que les gens ont accès à la plage, tu ne peux pas leur interdire l'accès à la mer.