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Que signifie kidal ?

Théophile Delattre
Théophile Delattre
2025-06-21 20:38:56
Nombre de réponses : 15
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Kidal \ki.dal\ Commune du Mali, dans le cercle et la région de Kidal dont elle constitue la capitale. Région du Mali. Kidalois, Kidaloise, kidalois Kidalien, Kidalienne, kidalien Kidal sur l’encyclopédie Wikipédia
Marine Mercier
Marine Mercier
2025-06-21 19:10:51
Nombre de réponses : 10
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Kidal est un foyer historique des insurrections. L'armée et l'Etat maliens n'avaient quasiment pas remis pied dans la ville depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l'époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements entre les rebelles touaregs et les FAMa, les soldats maliens. L'armée malienne a repris mardi la ville de Kidal aux séparatistes touaregs. L'armée est donc de retour après des années d'absence de cette ville stratégique du nord du pays, devenue un enjeu majeur de souveraineté pour Bamako. Le retour de l'armée malienne à Kidal est considéré comme une étape décisive dans la reconquête du territoire, dont une grande partie échappe toujours à Bamako. La région est vaste et difficile à contrôler. Si on tient les villes, les villes ne sont que des points sur la carte. Tout le reste va échapper à l'armée malienne. Il n'y aura pas d'administration sur le territoire, il n'y aura pas de services sociaux. La circulation sera très difficile dans la région.
Maryse Chartier
Maryse Chartier
2025-06-21 17:13:35
Nombre de réponses : 14
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Kidal, foyer historique des insurrections indépendantistes et carrefour sur la route de l’Algérie situé à plus de 1 500 km et 24 heures de route de la capitale Bamako, s’est vidée d’une grande partie de ses quelques dizaines de milliers d’habitants. Les rebelles séparatistes ont fait couper le réseau de téléphone le 10 novembre, alors que l’armée progressait vers la ville. L’armée et l’État malien n’avaient quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l’époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements avec les rebelles touaregs, qui avaient causé de lourdes pertes dans les rangs de l’armée. Les rebelles, qui s’étaient soulevés deux ans plus tôt en même temps que les islamistes, avaient accepté un cessez-le-feu avec le gouvernement quelques jours après. Ils faisaient régner la sécurité et l’ordre à Kidal depuis lors. Le retrait de la mission de l’ONU (Minusma), poussée vers la sortie par la junte, a déclenché une course au contrôle du territoire entre les acteurs armés du nord (armée, séparatistes, jihadistes). Une importante colonne militaire stationnée depuis début octobre à Anéfis, à environ 110 km au sud, s’est mise en branle en fin de semaine passée en direction de Kidal. Le chef de la junte a parlé de « lourdes pertes » infligées à l’ennemi. Le Collectif pour la défense des militaires, un des groupes les plus actifs en soutien à la junte, a appelé à se rassembler à Bamako pour remercier les « colonels libérateurs ». L’étendue du contrôle exercé sur place par l’armée n’est pas claire. Les autorités n’ont pas diffusé d’image. Deux officiers ont indiqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que les rebelles avaient quitté la ville quand les soldats y sont entrés. Un autre officier a déclaré que l’armée contrôlait en particulier la piste aérienne et le camp récemment évacué par la mission de l’ONU.
Yves Gilles
Yves Gilles
2025-06-21 16:28:52
Nombre de réponses : 13
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Kidal occupe une place spéciale dans la géographie et les consciences sahéliennes. Kidal, où vivent quelques dizaines de milliers de personnes, et sa région sont le foyer historique des insurrections indépendantistes successives qu’a connues le Mali depuis son indépendance vis-à-vis de la France en 1960. Kidal était depuis 2013 sous le contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes armés à dominante touarègue. La région de Kidal a été l’une des premières à tomber aux mains des rebelles, les uns indépendantistes, les autres salafistes, quand a éclaté en 2012 l’insurrection dont les prolongements ont plongé le Mali dans la tourmente qu’il connaît aujourd’hui encore. Kidal était aussi un abcès de fixation des tensions entre Bamako et Paris. L’armée malienne a pris la ville de Kidal (nord) aux rebelles séparatistes touareg. Kidal, quel enjeu? Kidal est une étape cruciale entre le Mali et l’Algérie, à plus de 1 500 km et de 24 heures de route de la capitale Bamako. Les rebelles ont accepté un cessez-le-feu en mai 2014. En 2015, ils ont signé avec le gouvernement un accord de paix, renonçant à leurs projets indépendantistes contre plus d’inclusion dans la société malienne, y compris dans une armée dite reconstituée, et plus d’autonomie. Les données pour comprendre la signification de cette victoire pour les autorités maliennes. None pour la réponse à la question.