Les Dogons suivent des rites funéraires traditionnellement découpés en trois temps.
Les traditions des Dogons autour de la disparition d’un membre de leur communauté sont réparties en trois phases bien distinctes :
L’enterrement ;
Les funérailles ;
Le Dama.
Les hommes de cette communauté portent généralement le boubou, une tenue traditionnelle qu’ils appellent bogolan.
Les femmes, quant à elle, portent le pagne et le boubou.
La coiffure est très importante pour ce peuple, qui porte les cheveux assez longs, hommes ou femmes.
De nombreux bijoux ornent leurs tenues, leur coiffure, leurs oreilles, et leur bouche.
Les femmes félicitent les hommes.
Les hommes les remercient.
Les plus jeunes saluent le travail des plus âgés quand ces derniers mettent en lumière les accomplissements des plus jeunes.
Les Dogons sont pour la majeure partie, monogames.
D’ailleurs, l’épouse ne peut intégrer le foyer familial qu’après la naissance du premier enfant.
Les femmes sont libres de quitter leur mari, après le mariage ou avant la naissance du premier enfant.
Le petit Dama est la cérémonie organisée régulièrement au sein du peuple Dogon.
Le grand Dama est au contraire la cérémonie organisée en grande pompe, environ tous les trois ou cinq ans, pour honorer l’intégralité des défunts disparus durant cette période.
Cette fête a un objectif : permettre aux âmes des défunts de rejoindre les ancêtres pour se réincarner.
Les endeuillés ont aussi pour usage de fleurir les sépultures de leurs défunts, avec des fleurs fraîches.
C’est aussi la fin du deuil, marqué par de nombreuses interdictions pour les endeuillés et l’ensemble de la communauté, mais aussi des tabous qui n’ont plus lieu d’être.
D’ailleurs, chez les Dogons, le terme “Dama” signifie “interdit” et même “lever le deuil”.