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La grande finale de la 2eme édition de « Femme d’Ambition du Mali au CICB ce vendredi 12 avril

« Femme d’Ambition », elles étaient au nombre de neuf, à vouloir briguer la première place. Comme coutume l’événement s’est déroulé en deux étapes. Les candidates ont effectué deux passages dont un, enparure traditionnelle pour montrer la diversité de la culture malienne et sa beauté et un passage professionnel pour présenter leurs brillants projets qui ont été applaudis par un public merveilleux.

La détermination, la volonté, la capacité de ces filles à entreprendre, à innover étaient la caractéristique de leurs passages. En traditionnel ou en professionnel les candidates ont laissé le public sans voie. Peulh, Mianka, Soninké et Djokramè sont des ethnies qui ont faits l’objet des éloges, magnifications par nos candidates.

Des projets bien différents et innovants, Fatoumata, la gagnante de la grande finale, s’innove dans la production laitière. La maison du lait, son projet, consiste à faire la production locale de lait saine et avec des produits dérivés. La deuxième place est l’aquaponie, le projet de Kadiatou. L’aquaponie est un système qui unit la culture de plante et l’élevage de poissons. Suivit de Marietou, avec Yigandé, autre que le riz. Le projet trouve sa signification dans la diversification des aliments consommés au Mali. Faite à partir de tubercule (patate, igname, pomme de terre), on peut faire tous les plats avec Yigandé. Rachelle, a présenté son projet sur le tourisme, qui vise à mettre en valeur les lieux touristiques du Mali. Elle veut mettre en place un moyen adéquat pour permettre aux visiteurs une meilleure visite tout en rehaussant les lieux touristiques « des petits paradis » qualifie-t-elle.

Des frites surgelées voilà le projet de Aminata. Son projet consiste à exploiter le potentiel du Mali à produire de la pomme de terre, afin de les mettre en emballage. La conservation peut aller jusqu’à une année, simple, pratique et rapide.

Femi-finance de Dicko, un projet innovant dans la micro-finance pour femme. Femi-finance épaule des femmes à fructifier leur projet, à être autonome. Cette présentation des projets ne serait complète sans l’agriculture, qui est un grand facteur de développement de notre pays. Avec des fruits et légumes bio de Mariam, cultivés avec des techniques comme l’arrosage de goute à goute. Elle propose des fruits et légumes sains avec un cout de production minime. L’avant dernier projet est celui de Oumou, l’agriculture hors sol. Oui, avec des conditions adéquates ce nouveau système permet de faire une grosse récolte avec des moyens minimes et à toutes saisons. Mode petit prix de Zeinabe est le dernier projet ; pour cette grande finale. Vendre et acheter en ligne des articles de secondes mains est possible grâce à Dada. Vous n’allez plus porter un habit non usé, prenez une photo et mettez la en ligne depuis le site Dada. Ou l’application mobile téléchargeable.

En présence de la ministre de la culture et de l’artisanat Mme wallette Nina, la marraine de l’évènement, Mme Diallo siré Bara a réitéré son engagement envers les Femmes d’Ambition du Mali et toutes les femmes entrepreneures et encourager vivement l’initiative.

Au programme les artistes n’ont pas faillit à leur devoir, celui d’enthousiasmer le public. Nastou de la Côte d’Ivoire, petit guimba, la petite Oumou Sangaré, King KJ, la troupe AMCD ont mouvementé la salle.

Des photos de famille pour clôturer l’évènement, des attestations en mains la porte parole du groupe Marietou, a rappelé la salle que tous les filles sont gagnantes a l’issue de cet événement et qu’une nouvelle ère entrepreneuriale féminine commence au Mali.

Boubacar Sangaré

administrateur

MaliCulture est une jeune et nouvelle initiative de Dia Djélimady SACKO, Femme de Lettres, de Culture, Chargée de communication et Ex-professeur de Lettres, consultante en édition. Entreprenante et passionnée de Médias et de Culture, la franco-malienne travaille pour faire de Mali Culture la référence médiatique en matière de vulgarisation des expressions culturelles au Mali. Avec sa petite équipe de stagiaire, qu’elle veut voir grandir, elle entend accompagner les entreprises culturelles dans la diffusion et la valorisation de la culture malienne. Dia est diplômée d’un Master2 de Lettres Recherche et de Science de l’Éducation de l’Université de Toulouse.

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