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Quand la musique a-t-elle été interdite au Mali ?

Marie Maillot
Marie Maillot
2025-07-12 13:40:43
Nombre de réponses : 12
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L’interdiction prend effet à partir d’aujourd’hui. Nous, les moudjahidines de Gao, de Tombouctou et de Kidal, nous refusons désormais la diffusion de toute musique occidentale sur les radios en terre d’islam. Un responsable de radio dans la ville de Gao a confirmé à l’AFP avoir reçu les nouveaux ordres des islamistes au sujet de la musique, tout en refusant de s’exprimer davantage pour des raisons de sécurité. Nous avons déjà parlé à des gens qui ont des radios. La musique de l’Occident est la musique du "Satan". Un moudjahidine est un moudjahidine. Je parle au nom de tous les moudjahidine qui sont ici en terre d’islam.
Sabine Dubois
Sabine Dubois
2025-07-07 03:29:44
Nombre de réponses : 11
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Depuis mercredi 22 août, la musique profane est censurée dans le nord du Mali. Les islamistes ont officiellement interdit la diffusion de toute musique occidentale sur les radios privées installées dans les trois régions de Gao, Kidal et Tombouctou, renforçant un peu plus encore le verrou de la censure. C’est la musique de Satan, ont expliqué les responsables du Mujao qui ont pris cette décision. A radio Aadar, en début de mois, un animateur a été durement tabassé, et a été laissé pour mort par les moudjahidines. Toujours à Gao, la radio des jeunes, financée par l'Unicef, a été récupérée par le Mujao et rebaptisée radio Mohamed Askia islamia. Beaucoup d'animateurs et de journalistes ont quitté les villes, certains sont restés tentant avec courage de résister à cette censure de plus en plus oppressante.
Aurélie Millet
Aurélie Millet
2025-07-02 15:03:22
Nombre de réponses : 12
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Depuis que les islamistes contrôlent le nord du pays, la musique se perd au Mali : l’instauration de la charia a conduit à l’interdiction de la diffusion de toute musique profane – musique traditionnelle et musique occidentale. Quand ils sont rentrés à Gao, quelqu’un de l’orchestre régional de Gao, dont j’étais le chanteur soliste dans le temps [...], m’appelle de là-bas pour me dire : « Ils sont arrivés, ils ont pris tout le matériel, ils l’ont amené sur une place publique, ils ont mis de l’essence là-dedans. » Ils disent que c’est pas une bonne chose. Et à Gao et dans tout le Nord, on n’ose même pas faire de la musique. Il n’y a plus d’art, l’art est enterré là-bas.
Laure Charpentier
Laure Charpentier
2025-06-24 02:47:00
Nombre de réponses : 12
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L'interdiction prend effet à partir d'aujourd'hui. Nous, les moudjahidines de Gao, de Tombouctou et de Kidal, nous refusons désormais la diffusion de toute musique occidentale sur les radios en terre d'islam. La musique de l'Occident est la musique du Satan. Les islamistes du Mujao et d'Ansar Dine, alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, contrôlent depuis près de cinq mois le Nord, d'où ils ont évincé les rebelles touareg, sécessionnistes et laïcs. Un responsable de radio dans la ville de Gao a confirmé avoir reçu l'ordre des islamistes sur la diffusion de la musique. AFP / 16:48 - 22/08/12
Christelle Diaz
Christelle Diaz
2025-06-13 02:50:35
Nombre de réponses : 17
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La musique profane est censurée dans le nord du Mali. Les islamistes ont officiellement interdit la diffusion de toute musique occidentale sur les radios privées installées dans les trois régions de Gao, Kidal et Tombouctou, renforçant un peu plus encore le verrou de la censure. Des hommes en armes sont même descendus dans les locaux de radio Anya, à Gao, pour leur interdire toute diffusion de programmes musicaux en provenance de France. Les journaux internationaux, oui, la musique non. A radio Aadar, en début de mois, un animateur a été durement tabassé, et a été laissé pour mort par les moudjahidines. Depuis, en signe de soutien, les responsables se sont mis en grève, la radio a préféré se taire plutôt que de se soumettre. Toujours à Gao, la radio des jeunes, financée par l'Unicef, a été récupérée par le Mujao et rebaptisée « radio Mohamed Askia islamia ». A Tombouctou et Kidal, les radios internationales ne sont plus reprises depuis des semaines, les stations locales de l'ORTM sont fermées ou islamisées. Beaucoup d'animateurs et de journalistes ont quitté les villes, certains sont restés tentant avec courage de résister à cette censure de plus en plus oppressante.