:

Comment se passe le ramadan au Mali ?

Céline Marion
Céline Marion
2025-06-19 03:32:40
Nombre de réponses : 10
0
Le ramadan est un mois sacré pour les musulmans du monde entier, et au Mali, il est marqué par des traditions culinaires riches et variées. Dans les foyers maliens, la rupture du jeûne, appelée sountikai, est un moment de partage et de convivialité où des mets savoureux et nourrissants sont préparés avec soin. Pendant le mois de ramadan, au coucher du soleil, les familles maliennes commencent généralement par rompre le jeûne avec des dattes et de l’eau, suivant la tradition prophétique. Ensuite, un porridge de mil ou de maïs, appelé moni ou bouilli de mil, est souvent servi. Le ramadan au Mali est bien plus qu’un simple mois de jeûne : c’est un moment de solidarité, de générosité et de partage, où la cuisine occupe une place centrale. La rupture du jeûne commence en douceur avec des mets légers, elle se poursuit avec des plats plus consistants qui permettent de recharger les forces après une longue journée de privation. La cuisine malienne regorge de recettes savoureuses et nutritives, transmises de génération en génération et adaptées aux besoins énergétiques du ramadan. Le ramadan est un moment de forte cohésion sociale, aussi bien au sein des familles que dans la communauté. Pour moi, la rupture du jeûne, ce n’est pas juste manger, c’est savourer ! Après une longue journée sans rien avaler, je veux me faire plaisir avec des plats bien préparés.
Paulette Guichard
Paulette Guichard
2025-06-19 01:52:16
Nombre de réponses : 9
0
Au cœur du Mali, pendant le mois sacré du Ramadan, se déroule un beau récit qui va au-delà des rituels spirituels pour mettre en lumière une tradition profondément ancrée de solidarité communautaire et d’entraide. Le repas iftar, qui rompt le jeûne de la journée, devient un moment capital où familles, voisins et amis convergent dans un esprit de camaraderie. Cette tradition de partage transcende les clivages sociaux et économiques, invitant les moins fortunés à participer aux richesses des plus riches. Le Ramadan allume aussi la flamme de la générosité chez les Maliens. L’une des priorités du Ramadan est le soutien apporté aux segments les plus vulnérables de la société. Le Ramadan au Mali est ainsi le reflet de la solidarité et de la fraternité inhérentes au pays. Alors que le Mali observe le Ramadan, il devient clair que cette période transcende les limites de l’observance religieuse. Le Ramadan est une illustration frappante de la façon dont la foi et la tradition peuvent servir de catalyseurs de changement social, favorisant une communauté plus inclusive et plus solidaire.
Christine Coulon
Christine Coulon
2025-06-19 01:50:02
Nombre de réponses : 17
0
Le ramadan a commencé il y a à peine quelques jours. Je crois que toutes les conditions sont réunies pour nous, les enseignants. Les salaires viennent de tomber, donc pour le moment, il n'y a pas de grande inquiétude. Mais ce que je peux ajouter, c'est qu'à côté de la disponibilité des salaires, il y a une montée des prix des denrées alimentaires au lieu d’une baisse en cette période de ramadan. Nous constatons que les commerçants augmentent les prix. Pour l’heure, il faut trouver une solution pour que le prix du sucre, un produit phare consommé par les musulmans, soit à la portée de tous. Nous prions Dieu pour qu’il nous donne la force et le courage d’accomplir ce ramadan, qui est le quatrième pilier de l’islam. Cependant, la seule chose qui m’inquiète ce sont les produits de première nécessité. Le pays traverse une crise économique et avec l’arrivée du ramadan, nous voulons que les vendeurs revoient les prix pour que tous les Maliens puissent passer un bon mois de ramadan. Au Mali, le ramadan est synonyme de calvaire parce que la vie devient très chère. Nous les pauvres, nous ne pouvons pas nous permettre de nous prononcer sur cette affaire de ramadan avec la crise économique et la hausse vertigineuse des prix des produits de forte consommation. Tout ce que je peux dire, c’est que nous allons rompre notre jeûne avec ce que Dieu nous donnera. En tant que femme au foyer, comme toutes les autres années, j’achète mes provisions en avance pour éviter la hausse des prix. Malheureusement, cette année je n’ai pas pu le faire avec la situation économique de mon mari. Il est impossible de conserver les légumes au frais avec le délestage. J’espère que le ramadan se passera très bien, même si je suis au chômage pour le moment. Je ne sais pas comment je vais supporter les charges du ramadan, car tout bon musulman doit accomplir le jeûne comme il se doit. Je suis convaincu que ça ira par la grâce de Dieu.
Maryse Dubois
Maryse Dubois
2025-06-19 00:35:58
Nombre de réponses : 13
0
Au Mali, cela fait un peu plus d'une semaine - depuis le samedi 1er mars - que le mois de ramadan a commencé. La période de jeûne tombe cette année peu avant le début de la saison sèche, avec des températures quotidiennes qui flirtent avec les 40 degrés. En dépit d'une certaine amélioration constatée ces derniers jours à Bamako. Comme presque tous les Maliens pendant le ramadan, ce qu'il attend chaque jour avec impatience, c'est la rupture -du jeûne. Et comme tous les Maliens, ce qu'il craint, c'est la coupure d'électricité. Celui qui jeûne de 5 heures du matin jusqu'à 18h45 le soir, sans manger et sans boire, il a besoin de fraîcheur. Surtout à la rupture, pour boire de l'eau ou des jus frais, mais c'est devenu une denrée rare compte tenu des coupures de courant. Les autorités de transition avaient promis une augmentation de 80% de la desserte d'électricité pendant le ramadan, pour atteindre 19 heures de courant chaque jour. Le courant a été coupé vers 23 heures hier soir et il est revenu vers 7 heures ce matin. C'est un peu mieux que d'habitude, ca nous soulage un peu, mais ce n'est pas tous les jours comme ça. Le ramadan s'achève à la toute fin du mois.
Océane Seguin
Océane Seguin
2025-06-19 00:13:00
Nombre de réponses : 19
0
Le Ramadan a commencé ce jeudi 23 mars 2023. Et c’est dans un contexte de flambée de prix des denrées alimentaires et de forte chaleur que les musulmans du Mali entament ce mois de jeûne. Pour des religieux ces 30 jours sont une opportunité de prières, d’invocations, de bonnes actions, de fraternité et de compassion entre musulmans. Ils ajoutent cependant qu’il y a des préalables pour bien profiter de ce mois bénis, aussi bien sur le plan spirituel que sur le plan nutritionnel. L’imam de la mosquée Madina al Mounawara de Magnambougou, Ousmane Samaké, affirme que sauf dérogations autorisées par le Saint Coran, c’est un impératif pour chaque fidèle d’observer le jeûne. Selon lui, ceux s’abstiennent sans raisons valables, cessent d’être musulmans. C’est une prescription divine dit-il, avant d’ajouter que l’obligation est faite à tous les croyants de jeûner le mois de ramadan sauf les personnes pour qui, pour certaines raisons, elles ne peuvent pas jeûner. Ces exemptions sont citées dans le coran et amplifiées par le hadith du prophète PSL. Des spécialistes de la santé conseillent aussi une alimentation équilibrée pendant ce mois de Ramadan. Ils conseillent d’éviter de manger trop salé ou trop sucré et aussi de la viande rouge au profit des poulets ou poissons. Quand il fait très chaud, à18h déjà, les gens sont très assoiffées et ont tendance à prendre de l’eau glacée à l’excès, une erreur qu’il faut éviter selon Dr Mamadou Couibaly, médecin au CSRef de Bankass. Il recommande de prendre des aliments très légers et faciles à digérer pour permettre à l’estomac de se vider avant de rentrer en jeûne vers 4h. Dr Couibaly préconise également la consommation de la datte qui contient beaucoup d’antioxydant. A ceux qui sont malades, surtout ceux qui souffrent d’ulcère, Dr Coulibaly déconseille de jeûner sans l’avis d’un médecin spécialiste. Le ramadan débute cette année alors que la vie est de plus en plus chère au Mali. Les prix de certains produits alimentaires connaissent une flambée. Et cela malgré les dispositions annoncées par les autorités. A défaut d’une réduction des prix de ces produits, les fidèles espèrent que le Gouvernement pourra les stabiliser. La direction générale du commerce de la concurrence et de la consommation a rencontré les acteurs du commerce. Objectif : mettre en œuvre une stratégie afin de contrôler les prix des aliments dans les marchés. Les fidèles musulmans observeront ce mois de ramadan dans un contexte de forte chaleur. Les servies de météorologie annoncent des températures atteignant 45 degrés dans certaines parties du pays.
Thibaut Jacquot
Thibaut Jacquot
2025-06-18 22:59:27
Nombre de réponses : 7
0
Alors que les Musulmans se préparent à célébrer l’aid el-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, de nombreux Maliens se rendent ici pour acheter un animal pour nourrir leur famille. Mais cette année, avec l’inflation, les prix ont augmenté. Le coût élevé du bétail commence à la campagne. À cela, s'ajoutent les coûts d'entretien. Il n'est plus possible de marcher avec du bétail. Il est impératif de trouver un moyen de transport. Pour cela, il faut payer le chargement et le déchargement. Sur place, il faut se nourrir et nourrir les bêtes, et l'alimentation du bétail est très chère. Tout cela représente beaucoup d'argent. Les prix dans le marché sont très chers. Depuis quelques heures, nous cherchons à acheter une vache. On a même cherché des veaux, et en ce moment, ils coûtent entre 200 000 et 350 000 francs CFA. Pour l'instant, nous ne disposons que de 300 000. Mais comme nous sommes quinze, il nous faut au moins un bœuf qui puisse satisfaire tout le monde. Mais en réalité, nous n’avons pas les moyens. L’envolée des prix des produits de première nécessité est dénoncée depuis plusieurs mois par les Maliens. Une situation qui touche de nombreux pays sur le continent africain et dans le monde.
Madeleine Pierre
Madeleine Pierre
2025-06-18 22:32:33
Nombre de réponses : 11
0
Au Mali, les fidèles musulmans célèbrent ce mardi l’Eid El Fitr. Cette importante fête dans le calendrier islamique couronne la fin du mois de ramadan. Mais la fête se déroule cette année dans une période morose, marquée par la cherté de la vie, les coupures d’électricité quotidiennes et la vague de chaleur. J’ai passé cette fête du ramadan difficilement. J’en viens à la conclusion que ça reste une fête spéciale. Il y a toujours cette cherté de la vie que je qualifierais de misère et dont la cause est la direction que les autorités de la transition ont prise pour le développement du pays. La fête du ramadan est l’occasion, pour les fidèles musulmans, de revêtir leurs plus beaux habits, de formuler des vœux, mais aussi d’exprimer des vœux pour le pays. C’est également une opportunité pour certains de s’offrir des cadeaux.
Michèle Thierry
Michèle Thierry
2025-06-18 21:57:41
Nombre de réponses : 11
0
Les Maliens se préparent traditionnellement à jeûner, à prier et à se réunir en famille pour partager des repas festifs. Cependant, cette année, la préparation au ramadan est marquée par des défis supplémentaires liés au coût élevé de la vie dans le pays. Les prix des denrées alimentaires de base, tels que le riz, la farine, l’huile, ont augmenté de manière significative ces derniers temps. Ce qui rend difficile pour de nombreuses familles maliennes de subvenir à leurs besoins alimentaires quotidiens, sans parler des dépenses supplémentaires associées à la préparation des repas de rupture du jeûne pendant le Ramadan. La situation économique difficile, exacerbée par les effets de la pandémie de COVID-19, le départ de Barkhane, de la Minusma bref des forces étrangères, des ONGs françaises, de certaines structures locales et les conflits persistants dans certaines régions du pays, a entraîné une augmentation du chômage et de la pauvreté, ce qui rend encore plus difficile pour de nombreux ménages de faire face aux dépenses accrues pendant le mois du ramadan. Le délestage électrique chronique, qui affecte de manière disproportionnée les quartiers de la capitale et des régions, constitue un autre obstacle majeur pour les Maliens qui s'apprêtent à observer le jeûne pendant le ramadan. Il faut ajouter que la fourniture intermittente d'électricité rendra difficile la préparation des repas et des boissons avant le lever du soleil, et rendra les conditions de vie généralement inconfortables pendant les longues journées de jeûne, en particulier dans les régions où les températures sont élevées. Face à ces défis, de nombreuses familles maliennes seront contraintes de réduire leurs dépenses et à s'adapter à des conditions de vie plus modestes pendant le ramadan.