En quels dieux le Mali croyait-il ?

Le peuple Bambara habite de l'Afrique de l'Ouest sahélienne, il est principalement établi au Mali où il formait le "Royaume bambara de Ségou". BEMBA : Etre suprême, maitre des airs. Il créa Pemba, le dieu créateur et sa soeur jumelle Musso Koroni la déesse du Désordre. CHI WARA : Dieu de la Fertilité qui a l'aspect d'une antilope. DYQ : Force créatrice primordiale qui émergea du vide (Fu) avec Gla. FARO : Dieu des eaux; il est né de graines semées au quatre coins du monde comme son frère jumeau de Pemba. FU : Vide primordial qui créa deux forces Dyq et Gla. GLA : Force créatrice primordiale qui émergea du vide (Fu) avec Dyq. MUSOKE : Dieu arc-en-ciel. MUSSO KORONI : Soeur jumelle de Pemba créée par Bemba. NGALA : Autre nom de Pemba. PEMBA : Il a été fait à partir du vide, puis il a créé le monde. TELIKO : Dieu du vent, tué par Faro qui le fracassa contre une montagne. TIWARA : Esprit du vent. YO : Dieu créateur, la voix de la Création.

Le Mali croyait en plusieurs dieux, notamment Mangala, Mankala ou Maan Gala, qui est le dieu créateur. Il y a aussi Pemba et Fâro, qui sont les principaux jumeaux dans le mythe de la création du monde malinké. Fâro est identifié comme un poisson silure et s'attribue le ciel et les eaux. Le mythe narre qu'au début du monde seul existe le Dieu créateur : Mangala. Mangala essaie de fabriquer une graine d'arbre balaza, mais il échoue. Le dieu suprême, Mankala, contient deux mâles : Pemba, qui crée la terre en tourbillonnant, et Faro, qui a la forme du poisson silure. Fâro est sacrifié pour racheter les fautes de son frère Pemba et purifier la terre. Fâro est ressuscité par Mangala et envoyé sur la terre pour créer le monde tel que l'humanité le connaît par la suite. Il existe plusieurs variantes de ce récit, mais Mangala et Fâro sont les principaux dieux cités dans le mythe de la création malinké.

Les religions dites traditionnelles. L’islam. L’interface ou les relations entre les deux. Les écrits les plus anciens sont le complément indispensable des travaux ultérieurs. Les documents de différentes époques s’éclairant mutuellement. Le fait principal qui se dégage de ce parcours est l’extrême rapidité ainsi que la profondeur du changement religieux et social marqué. Non seulement par la progression de l’islam qui, minoritaire au départ, est devenu la religion de la majorité. Près de 90 % des Maliens, selon les estimations récentes. Mais aussi par des changements qualitatifs. En ce qui concerne les religions traditionnelles, sur lesquelles portèrent, jusqu’à ces deux dernières décennies, l’essentiel des études.