Pourquoi 13 superstitions ?

Pourquoi 13 superstitions? En ce vendredi 13, explorons les croyances qui marient chance et malchance. En France, le chiffre 13 est souvent considéré comme porteur de mauvais augure, alors qu’en Asie de l’Est, c’est le chiffre 4 qui inspire la méfiance. Près de 30 % des Français se considèrent comme superstitieux, une proportion en hausse de 7 points depuis 1990, selon une récente étude de l’IFOP. Ces pratiques dépassent largement nos frontières car, de l’Allemagne aux États-Unis en passant par la Chine, chaque pays entretient ses propres croyances, parfois amusantes, parfois étonnantes. La tétraphobie en Asie de l’Est Très répandue en Chine, cette aversion pour le 4 porte même un nom : la tétraphobie. Cela s’explique par la prononciation du chiffre qui ressemble au mot «mort» en mandarin. Ce numéro est souvent évité, et parfois l’étage correspondant est tout simplement supprimé dans les hôtels ou les immeubles. C’est le cas à Hongkong, où le gratte-ciel The Arch omet tous les étages commençant par le chiffre 4, de 40 à 49, et passe directement du 39e au 50e.

L’origine de cette croyance est religieuse, puisqu’elle remonte à la crucifixion du Christ dans la Bible, qui aurait eu lieu un vendredi. De plus, la veille, Jésus aurait réuni ses apôtres lors de la Cène. Ils auraient été treize à table avant que Judas, reconnaissant qu’il allait trahir Jésus, ne quitte la pièce, ramenant le nombre de convives à douze. En effet, les nordiques antiques associaient le chiffre 13 à Loki, le dieu de la guerre et de la malice invité à un dîner organisé par Odin, le dieux des guerriers. Invité surprise et non désiré, il avait tué le dieu de l’amour et de la lumière, Balder, fils d’Odin. Depuis, dans les pays scandinaves le chiffre 13 est donc considéré comme étant maudit. Idem chez les Grecs et les Romains n’appréciant guère ce chiffre, pour la simple raison que seul le 12 est un chiffre parfait selon eux : croyant en 12 dieux, comptant 12 signes du zodiaque et 12 constellations.

La superstition liée au chiffre 13 remonte aux origines de la chrétienté. Dans la Cène, 12 apôtres dont Judas sont réunis autour de Jésus la veille de sa mort, un vendredi. La superstition a été renforcée par d’autres événements marquants, qui ont tous eu lieu un vendredi 13. Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel aurait par exemple ordonné l’arrestation et l’exécution des Templiers, le 13 octobre 1972 s’est écrasé le vol 571 de la Fuerza Aérea Uruguaya, poussant les survivants à des actes de cannibalisme pour survivre. C’est aussi le vendredi 13 janvier 2012, le Costa Concordia a coulé et c’est le vendredi 13 novembre 2015 que Paris a été le théâtre de plusieurs attaques terroristes. Près d’un Français sur quatre dit encore aujourd’hui faire attention à ne pas réunir 13 convives autour d’une même table, selon un sondage Ifop. Ce jour ancré dans la culture populaire est devenu depuis synonyme de malheur.

Depuis longtemps, le nombre 13 est un symbole de malchance dans de nombreuses traditions culturelles. L'une des origines les plus fréquemment citées de cette superstition remonte à la Bible, plus précisément à la Cène, le dernier repas partagé par Jésus-Christ avec ses douze apôtres. Judas, celui qui allait trahir Jésus, est arrivé en dernier, devenant le treizième convive. Cette association du 13 avec la trahison et la mort de Jésus a ancré dans les esprits l'idée que ce nombre porte malheur. Le 13, associé à la carte de la Mort, est également un symbole de malchance dans la mythologie nordique. Lors d'un banquet organisé à Valhalla, douze dieux étaient conviés, mais Loki, le dieu de la tromperie et du chaos, s'invita sans être invité, devenant ainsi le treizième convive. Un autre facteur clé dans cette association du 13 avec la malchance se trouve dans le Tarot de Marseille. La carte de la Mort, redoutée par de nombreux adeptes de ce jeu mystique, porte le numéro 13 et est traditionnellement interprétée comme un symbole de transformation ou de fin, des concepts souvent perçus de manière négative. Le vendredi, jour de mauvais présage, porte également une lourde connotation de malchance, notamment dans la tradition chrétienne. Jésus-Christ a été crucifié un vendredi, ce qui a mené à l'association de ce jour avec le malheur et la tristesse. La combinaison fatale du vendredi et du 13 est relativement récente dans l'histoire, et il n'existe aucune preuve solide de cette croyance avant la fin du XIXe siècle. Un mythe populaire, bien que controversé, relie l'origine du vendredi 13 à l'arrestation massive des Templiers par le roi Philippe IV de France, le vendredi 13 octobre 1307. Toutefois, l'association entre le vendredi 13 et cet événement est en réalité une création moderne, popularisée notamment par la célèbre saga Les Rois maudits de Maurice Druon et relancée par le roman à succès Da Vinci Code de Dan Brown.

Le nombre 13 est associé à la Cène, dernier repas de Jésus Christ, entouré de ses douze apôtres. Parmi ceux-ci, Judas, le traître. D’où l’idée très répandue aujourd’hui encore qu’il vaut mieux éviter d’être treize à table, car cela porterait malheur. Le Christ a été crucifié un vendredi. À noter que le vendredi n’est pas un jour comme les autres, pour les trois grandes religions monothéistes. Le vendredi est le jour de la prière collective pour les musulmans, et celui où l'on commence le shabbat en soirée pour les juifs. Une triple force symbolique qui vient renforcer les superstitions entourant le nombre 13. Le 13 est un nombre premier, considéré comme venant rompre l’équilibre et l’harmonie que nous associons culturellement au nombre 12. C’est aussi un héritage de la mythologie gréco-romaine, où le nombre 12 est symbole de perfection, à travers les douze divinités de l’Olympe. Un nombre que l’on retrouve aussi dans la mythologie nordique des peuples germains et scandinaves. Ce n’est pas mathématique, mais symbolique, surtout dans les pays occidentaux. À titre d’exemple, en Chine, c’est le chiffre 4 qui se rapporte à la mort.