Où a-t-on trouvé de l'or au Mali ?

Les principales zones aurifères du Mali sont les ceintures de roches vertes, notamment celles de Bagoe et de Kéniéba, où se trouvent des sites comme Syama et Sadiola. Plusieurs cours d’eau maliens sont des sites majeurs pour l’orpaillage artisanal, comme le fleuve Niger, le Bafing, le Bakoye, le Falémé, le Sankarani et le Baoulé. L’or est principalement extrait des formations Birrimiennes dans le sud-ouest et l’ouest du Mali. Les gisements aurifères du Mali, tels que Syama, Morila et Kalana, se trouvent principalement dans les ceintures de roches vertes. La ceinture de roches vertes de Kenieba, située dans l’ouest du Mali, abrite le plus grand gisement aurifère du pays, la colline de Sadiola. Le Mali possède plusieurs rivières et cours d’eau aurifères qui sont des sites d’orpaillage important pour les orpailleurs artisanaux. Le fleuve Niger : les zones de Koulikoro et de la périphérie de Bamako sont bien connues pour l’orpaillage artisanal. Les régions autour de Markala et Ségou sont également des zones d’orpaillage actives. Le Bafing : les zones autour de Bafoulabé sont riches en dépôts aurifères. Les régions proches de Kayes, notamment près des confluences avec d’autres petits cours d’eau, sont également des zones d’orpaissance actives. La région de Kéniéba, traversée par le Bakoye, est l’une des zones aurifères les plus prolifiques du Mali. La zone de Sadiola est aussi bien connue pour ses activités minières artisanales et industrielles. Le Falémé, à la frontière avec le Sénégal, est un site clé. La région de Kéniéba est un centre majeur de l’orpaillage au Mali, avec de nombreux sites le long du Falémé. Près de la frontière sénégalaise et autour de Diboli, il existe des zones d'orpaillage. La région de Yanfolila, traversée par le Sankarani. La région de Bougouni, traversée par le Baoulé, est bien connue pour ses dépôts alluvionnaires. Plus au sud, vers Sikasso, il y a aussi des zones aurifères.

La production d'or au Mali a connu une chute importante l'année dernière, avec une baisse de quinze tonnes par rapport à 2023, selon les chiffres communiqués par le Ministère des Mines du Mali. C'est le cas notamment de la mine de Morila, au sud de Bamako, qui appartient désormais à l'État. Fekola et Loulo-Gounkoto, où opère la société Barrick Gold, restent les plus grands gisements producteurs d'or du pays.

Les deux hélicoptères de l’armée de l’air se sont posés aux abords de la mine de Loulo-Gounkoto, dans le sud-ouest du Mali, samedi 11 janvier au petit matin. Il s’agit de l’un des plus grands gisements aurifères d’Afrique et du plus important du pays : en 2023, la mine de Loulo-Gounkoto a produit 19 tonnes d’or, soit près d’un tiers de la production totale du Mali, évaluée à 65 tonnes. La mine de Loulo-Gounkoto a produit 19 tonnes d’or, soit près d’un tiers de la production totale du Mali, évaluée à 65 tonnes. Ils sont venus saisir trois tonnes d’or sur ordre de la justice malienne, en litige fiscal avec la société canadienne Barrick Gold, qui exploite le site depuis 2018.