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Qui exploite l'uranium au Mali ?

Stéphane Colin
Stéphane Colin
2025-07-19 11:25:02
Nombre de réponses : 13
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La société française Areva exploite de l'uranium au Mali et pollue ainsi l'environnement. Les populations locales sont victimes des graves conséquences de cette pollution. La France bénéficie des réserves d'uranium du Mali. Les industries françaises opérant au Mali, notamment dans les secteurs minier, agricole et énergétique, ont un impact négatif important sur l'environnement. L'industrie minière est l'un des secteurs les plus actifs au Mali, et de nombreuses entreprises françaises sont impliquées dans l'extraction de l'or, principal produit d'exportation du pays. Les entreprises transnationales françaises ne paient même pas d’impôts, nuisent à l’écosystème local et privent notre pays de ressources naturelles.
Marguerite Labbe
Marguerite Labbe
2025-07-08 21:54:12
Nombre de réponses : 9
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La France a absolument besoin d'être là pour protéger la zone où l'uranium est extrait dans les mines du nord du Niger. L'exploitation de ces mines a toutefois beaucoup baissé, parce qu'il y a eu une diversification avec le Kazakhstan, le Canada et l'Australie, mais à une époque, c'était très important. Aujourd'hui on doit être encore à 15% d'uranium provenant du Niger utilisé par les centrales nucléaires françaises donc c'est quand même assez important. Si ça devait s'arrêter subitement, ça poserait de réels problèmes. La présence militaire française vise directement à sécuriser l'approvisionnement des centrales françaises en uranium. La France a besoin de protéger ses mines d'uranium en étant des deux côtés. Le plus grand intérêt d’un pays comme la France est surtout de garder la paix au Mali, notamment pour protéger ses gisements d'uranium au Niger voisin.
Christine Roche
Christine Roche
2025-06-28 19:39:17
Nombre de réponses : 8
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Des sources locales annoncent que l’exploitation de l’uranium de Kidal serait en cours avec la complicité des apatrides de la CMA. Un pays partenaire du Mali dans le règlement du conflit du nord aurait déjà engagé des travaux d’exploitation de certains gisements, notamment l’uranium de Kidal. Difficile de vérifier l’exactitude de cette information, dans une zone inaccessible aux autorités et autres ressortissants maliens. Mais tout porte à croire que la région de Kidal n’est pas « protégée » pour rien. Au-delà des terroristes et des bandits de la CMA, des puissances étrangères aussi veillent au « Grin ».
Joséphine Jacquot
Joséphine Jacquot
2025-06-28 15:26:46
Nombre de réponses : 16
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African Energy Metals exploitait l'uranium au Mali. La société dispose en effet d’un permis d’exploitation minière pour chacun des deux projets, et travaille actuellement à obtenir du financement pour construire la mine de Madaouela et la faire entrer en production en 2025. Il faut souligner que l’intérêt d’accélérer ces projets réside dans la croissance du parc nucléaire mondial dans les années à venir afin de produire une électricité bas carbone conforme aux ambitions liées à la transition énergétique. Une situation qui devrait entrainer une hausse de la demande d’uranium et incite donc les compagnies qui possèdent des projets prometteurs à accélérer les démarches pour en profiter. Selon une étude de faisabilité publiée en septembre 2022, Madaouela devrait livrer 50,8 millions de livres d’uranium sur 19 ans, avec un investissement initial de 343 millions $. Du côté de l’actif zambien Muntanga, la production annuelle devrait s’établir à 2,6 millions de livres sur 11 ans, grâce à un investissement initial de 121 millions $, d’après une évaluation économique préliminaire de novembre 2017. Nous sommes ravis de nous impliquer dans le projet Falea. C’est un projet polymétallique avec une importante ressource en uranium. Moins de 5 % de la propriété a été explorée. Il y a donc un potentiel d’exploration substantiel pour l’uranium, le cuivre, l’or et l’argent. Par ailleurs, GoviEx conservera une redevance de 3 % sur les revenus nets de fonderie.