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Les armes sont-elles légales au Mali ?

Alfred Gomez
Alfred Gomez
2025-06-02 19:41:18
Nombre de réponses : 15
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Il s’agit notamment, de l’interdiction de la fabrication des pistolets artisanaux, l’obligation faite aux touristes chasseurs de quitter le territoire malien avec leurs armes et munitions. Il sera exigé aux demandeurs de permis de port d’armes de produire, des certificats médicaux. A ces exigences s’ajoutent, la déconcentration de la délivrance du permis de port d’armes dont la demande s’effectue au niveau de la Direction Nationale de la Police. Il y a aussi la confection de ce permis de port d’armes sur carte biométrique. L’adoption de ces projets de textes vise à accroître la transparence dans la coopération internationale notamment, la Convention de la CEDEAO. Elle prévient le détournement des armes légères et de petit calibre lors des opérations de transfert tout en renforçant la confiance entre Etats parties au Traité sur le commerce international des armes. Le Gouvernement révise la Loi n°04-050 du 12 novembre 2004, régissant les armes et les munitions en République du Mali. Le conseil des ministres s’est penché sur la loi n°04-050 du 12 novembre 2004, pour réguler le port d’armes dans le pays, en apportant des innovations plus protectrices des populations. Il s’agit notamment, de l’extension du marquage à toutes les armes légères et de petit calibre, y compris les armes et les munitions fabriquées au Mali, les armes importées et les armes existant dans les stocks nationaux.
Georges Legrand
Georges Legrand
2025-06-02 18:14:15
Nombre de réponses : 6
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L’autorisation d’achat d’armes et de munitions permet à son détenteur d’acheter ou d’importer une arme ou des munitions pour la chasse ou pour sa propre sécurité. Le port de chaque arme nécessite une autorisation distincte. Toute personne intéressée âgée de 21 ans au moins peut demander l’autorisation. Nature de la pièce délivrée : permis ou autorisation de port d’armes. Services à contacter : Ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Sabine Sanchez
Sabine Sanchez
2025-06-02 15:09:38
Nombre de réponses : 10
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Les forces de sécurité maliennes ont renforcé leurs efforts pour lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Elles ont saisi 490 armes et 1 915 munitions, tandis que 78 armes et 2 686 munitions ont été remises volontairement. Un arsenal en circulation toujours préoccupant Malgré les saisies réalisées, la prolifération des armes demeure un défi majeur au Mali. Entre 2015 et 2022, le pays a enregistré 2 224 attaques impliquant des armes légères et lourdes. L’origine de cet afflux d’armes est multiple : détournements de stocks militaires et trafic transfrontalier depuis la Libye, le Burkina Faso et le Nigéria. À cela s’ajoutent la récupération d’arsenaux abandonnés et la fabrication artisanale, qui renforcent milices et groupes criminels. Ces armes servent non seulement aux groupes terroristes, mais aussi aux bandes criminelles qui prolifèrent dans le pays. Des efforts insuffisants face à l’ampleur du phénomène Les armes saisies en 2024 ne représentent qu’une fraction des stocks en circulation. Sans une coopération régionale accrue et une stratégie plus efficace pour tarir les sources d’approvisionnement, la prolifération des armes pourrait continuer d’alimenter l’insécurité et le chaos au Mali.
Daniel Michaud
Daniel Michaud
2025-06-02 14:34:54
Nombre de réponses : 11
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Le taux élevé de la déclaration des armes par les civils a aggravé l’insécurité au Mali et particulièrement dans les zones du centre et du Nord. Le flux incontrôlé d’armes à feu à provenance de la Libye depuis 2011 a contribué à alimenter les conflits armés au Mali et a accru les tensions tant au niveau régional que national. De plus au Mali, les arts de fabrication locale sont très rependus et nous comptons aujourd’hui plus de 346 fabricants d’armes. La présente formation vise donc à renforcer les capacités des chasseurs donso autorités locale, religieuse et coutumière des zones concernées dans le domaine de la lutte contre le trafic illisible des armes à feu. La circulation illicite des armes à feu constitue un facteur majeur menaçant la sécurité de la sous région et la zone transfrontalière. La formation et la sensibilisation des fabricants et des utilisateurs d’armes contribuent sûrement à lutter contre le phénomène. Une stratégie qui contribue à atténuer la prolifération, la détention, et l’utilisation de ces armes les zones frontalières. Les zones sont régulièrement soumises à des trafics d’armes et de drogues.