Quelles armes utilisait l'ancien Mali ?

Nicole Lecomte
2025-07-08 14:16:48
Nombre de réponses
: 13
Les jihadistes s'approvisionnent majoritairement leurs stocks d'armement avec des armes volées lors des attaques contre les Forces de sécurité et de défense des Etats.
Un nouvel ensemble d’armes est utilisé par les groupes armés islamistes du sud du Sahel.
En 2015-2016, des groupes affiliés à Al-Qaïda ont utilisé un ensemble commun d’armes légères, jamais répertorié auparavant dans la sous-région.
Dans ces attaques, ils ont fait usage de fusils d’assaut d’origine irakienne et d’un lot de fusils chinois fabriqués en 2011, dont les numéros de série correspondent à ceux de fusils correspondants saisis par les Unités de protection du peuple kurde syrien auprès de combattants de l’EI en Syrie en 2015.
Les chercheurs expliquent que ces armes légères ne peuvent pas être entrées dans la région du Sahel avant 2011, et puisque la RCA n’a pas recensé leur présence dans la région avant mi-2015, elles pourraient y être entrées beaucoup plus récemment.
Il a été révélé que les jihadistes s’approvisionnent localement en armes.
Les enquêteurs sont arrivés à la conclusion que les armes récentes qui se retrouvent dans les mains des groupes jihadistes proviennent principalement des attaques perpétrées contre les soldats des pays du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Les armes pillées lors des attaques contre les forces du Mali, Burkina Faso et Niger représentent une autre source d’approvisionnement.
Les jihadistes brandissent généralement les butins de leurs attaques, qui sont composés d’armes de pointes récupérées sur les positions des armées régulières.
Le groupe de chercheurs affirme que 20 % des armes utilisées par les jihadistes proviennent des équipements des personnels militaires des pays du Sahel, y compris le Mali.

Roland Pierre
2025-06-29 08:15:20
Nombre de réponses
: 15
Ce sont des armes de guerre en provenance de Bulgarie, achetées du temps du régime de ATT.
Elles sont arrivées à Conakry le 27 juillet 2012 à bord d’un bateau battant pavillon turc.
Il y avait vraiment beaucoup de containers dans le bateau et les frais de transport et autres sont supportés par la Cédéao.
Nous les avons gardées ici parce que, entre-temps, le régime avait changé de mains et on ne savait plus qui allaient les recevoir si elles étaient envoyées au Mali.
La Guinée a décidé de garder les armes pour le Mali dans l’intérêt exclusif de la République du Mali et du peuple malien, mais aussi dans l’intérêt des pays voisins du Mali dont la Guinée.
Des émissaires de la Cédéao sont dans nos murs à ce sujet, nous allons faire ensemble une expertise en déballant les containers d’armes.
La question de ces armes pour le Mali est à l’ordre du jour de rencontres à Conakry avec des délégués de la Cédéao.