De quelle caste est le Mali ?

Les castes au Mali correspondent à une stratification sociale encore actuelle dont l'origine remonte à l'empire du Mali. La société est divisée en 30 clans ou familles fondés sur l’appartenance à un ancêtre commun. Ces clans sont, à leur tour, subdivisés en 2 grands groupes : les Horon et les Nyamakala. Les Horon sont appelés ainsi par opposition aux castes des Nyamakala. Les Nyamakala sont aussi appelés gens de caste ou castés. Les Horon comprennent les Massaren, les Tondjon, les Mori. Les Nyamakala comprennent les djeli, les forgerons, les Garankés, les serviteurs. Les djeli jouent un rôle important dans la société malienne en tant que gardiens de la mémoire collective. Les forgerons descendent de Noum Fayiri, qui a percé les secrets des forges. Les Garankés sont à l'origine des maroquiniers, bottiers, cordonniers.

Il n'y a pas de caste au Mali, mais plutôt des groupes ethniques tels que les Bambara et les Sonraï. Les indigènes se font une idée d'eux-mêmes. Il n'y aurait pas de Bambara si les membres de ce groupe ne se considéraient pas comme Bambara. Notre travail s'appuie surtout sur des observations faites dans la vallée du Niger ou les régions voisines. L'existence de ces divers groupes conservant leur originalité en dépit des liens étroits de voisinage, conduit le géographe à s'interroger sur la signification générale du fait ethnique. La vallée du Niger a attirées et retenues une étonnante diversité ethnique des populations. Ces diverses raisons expliquent l'étonnante diversité ethnique des populations que la vallée du Niger a attirées et retenues. L'étonnante diversité ethnique des populations que la vallée du Niger a attirées et retenues est due à plusieurs empires et organisations politico-administratives élaborées dans la région. La vallée du Niger présente des conditions naturelles variées avec une organisation hydrologique compliquée qui introduit des variantes dans les conditions naturelles zonales.

Les noms Coulibaly, Diarra, Traoré représentant les patronymes des rois de Ségou, de Kénédougou qui parlaient le bambara, tous leurs descendants sont considérés du groupe ethnique Bambara. Les noms Keita, Kouyaté, Touré, Cissé, Kouma, Bérété et Diané qui avaient pour langue le malinké, de nos jours les porteurs de ces noms sont considérés Malinkés. Les noms Diawara, Doucouré, Niakhaté, Sissakho, Yatabaré… sont connus Soninkés. Diallo, Diakité, Sidibé, Sangaré … sont identifiés Peuls. Le berger se fait classer dans l’ethnie peule. Un commerçant, un aventurier se fait croire Soninké car ils sont les premiers à faire ces métiers. Le cordonnier, le forgeron, le potier…sont des métiers des gens de caste.